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Note précédente à propos du même sujet (cliquez pour suivre le lien)
Après l'enquête méthodique de Charlie Hebdo (mercredi dernier), c'est au tour du Canard enchaîné de se pencher vers la bouillabaisse marseillaise sous le titre (page 4)
Selon l'hebdomadaire, aux 34 questions posées par le juge Landou, Sylvie Andrieux a rétorqué qu'elle "répondrait ultérieurement".
Dans une "déclaration générale", la députée mise en examen pour complicité de détournement de fonds publics, complicité (et tentative) d'escroquerie), a toutefois mis en cause le président de la région PACA, Michel Vauzelle et ses collaborateurs. Selon elle, il n'y a que lui qui décidait de l'attribution des subventions aux associations et elle n'aurait détenu qu'une "délégation de fonction et non de signature" (la différence est assez... surréaliste pour qui sait un peu comment fonctionnent les assemblées; comment peut-on occuper une fonction si on n'a pas la "signature"?)
Selon Sylvie Andrieux, son rôle était "comparable à celui de la Reine d'Angleterre"
Ces déclarations sont contredites par le directeur général des services et le directeur de cabinet de Vauzelle, qui ont donné aux juge des détails sur la manières dont auraient fonctionné les mécanismes d'attribution de subventions à des associations fantômes.
Nul doute que cette histoire assez minable (750.000 euros identifiés à ce jour... "petits joueurs" dirait-on autour de Mme Bettencourt) aura des retentissements à épisodes surtout si ce petit monde se met à se déchirer en public (les cahiers Delcroix de sinistre mémoire pour le PS en particulier et la classe politique en général, c'est déjà à Marseille que ça a commencé)
Sylvie Andrieux, mise en examen et dont l'immunité parlementaire a été levée, demeure toutefois à ce jour présumée innocente. Nous laissons au sieur Hortefeux la responsabilité de cette curieuse innovation juridique de "présomption de culpabilité"
Benjamin.
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