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(réponse publique à une "plainte" privée)
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Effectivement, des commentaires disparaissent parfois, et pas par le fait du hasard ou de dysfonc- tionnements techniques qui affectent certaines autres plate-formes, mais bel et bien de mon fait.
La plupart du temps, je m'en explique auprès des auteurs, il arrive que je ne m'en donne pas la peine (encore faut-il, pour ce faire, qu'ils aient donné une adresse de courriel exacte; c'est rarement le cas). Parfois également, je "bannis" certains "commentateurs" particulièrement odieux - ce qui rend leur accès à mon site plus difficile sans en exclure totalement la possibilité.
Ce n'est pas de la censure. C'est du filtrage, par rapport à une charte implicite, qui demande qu'on s'exprime avec une relative civilité ; je ne me formalise pas de la verdeur de certains langages, n'ayant pas ma propre langue dans la poche; mais je n'admets pas les injures, les menaces, les commentaires racistes ou xénophobes - d'ailleurs admettrais-je ces derniers que je serais hors-la-loi)
Je vire aussi les "hors sujet" manifestes (Le lien "écrivez-moi" en haut et à gauche permet à chacun de communiquer si vous souhaitez entrer en contact avec moi) dès lors qu'on ne peut vraiment pas les "raccrocher" au sujet initial.
Je réagis aux actions concertées, aux "attaques rangées" (en virant le tout et en bannissant) - comme cette série de 45 commentaires (!) émanant de participants officiellement différents - mais qui se répartissaient curieusement sur seulement 4 IP et qui disaient peu ou prou la même chose, presque au mot près, commentaires postés en réaction à des propos certes pas exactement laudateurs mais parfaitement légaux et argumentés, que j'avais postés à propos d'un homme politique qui monte et que je connais fort bien: une réfutation point par point, qui aurait été à l'origine d'un débat de bonne tenue aurait été plus productive.
Il va sans dire que pour peu que les conditions édictées ci-dessus soient respectées, tout commentaire, aussi cinglant soit-il, aussi peu en accord avec les options que je défends, aussi virulent quant au fond sera bienvenu, traité de manière respectueuse, éventuellement édité pour être le point de départ d'une autre note si le besoin se fait sentir pour traiter le sujet avec le respect qu'il mérite.
Ce que je pourchasse, c'est le flood, les trolls, les courageux anonymes répandant leur diarrhée verbale. Pas les gens de bonne foi.
Il n'y a de censure que quand il y a impossibilité de s'exprimer, dans un espace géographique ou une sphère humaine donnés.
Chacun ayant en France la possibilité de créer un, deux, trois, cinq, dix, sites ou blogs, la plupart du temps gratuitement, et d'y mettre le contenu qu'il souhaite, je ne vois pas comment (pour le moment du moins) on peut parler de censure sur internet! (A la limite, on peut même en droit s'interroger sur la pertinence de cette liberté qui, en devenant licence et faute de contrôle non pas d'ordre politique mais tout simplement éthique, permet de diffuser sans grand risque insultes, rumeurs, calomnies, menaces, etc.)
Libre à chaque responsable de site de gérer ses commentaires comme il l'entend: ne pas en admettre, les filtrer selon tel ou tel critère, ou admettre tout et sans restriction. J'ai pour ma part choisi le filtrage selon des critères exposés ci-dessus, et je l'assume.
Le courrier des lecteurs des journaux passe-t-il l'intégralité des lettres reçues quotidiennement? Dans le cas contraire, les médias sont-ils accusés de censure pour cette action de filtrage?
Benjamin.
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