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Il aura beau dire, le leader de la sale bande du Fouquet's, rien n'est encore joué malgré ses roulements de mécanique (il suffit de voir que dès la semaine passée il était encore prêt à lâcher du lest sur des sujets dont il ne voulait même pas entendre parler il y a peu; ce genre d'individu n'entendant que les rapports de force, tout espoir est permis)
Le combat pour une retraite passée dans des conditions dignes, de manière qu'on en profite davantage à commencer par ceux qui ont le plus souffert au cours de leur carrière professionnelle, il est séculaire.
n'y a aucune raison pour que, par je ne sais quelle injonction de la finance internationale, on revienne en arrière alors même que la part larronée aux revenus du travail est évaluées selon les sources à une fourchette qui va de 5 à 10% du PIB au profit du capital, et pire, de la finance internationale spéculative qu'ici nous distinguons nettement du capitalisme entrepreneurial qui innove, crée des biens, des richesses et de l'emploi. Le soi-disant trou des retraites c'est, dans le pire des cas, 3% du PIB. On voit facilement où il est facile de les trouver, ces 3%. (sans compter qu'une politique économique volontariste créant du travail, donc de l'emploi créerait naturellement des rentrées de cotisation)
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Si la journée du 7 (demain) est un succès - et tout donne à penser qu'elle le sera! - vous verrez "qu'ils" ne capituleront pas officiellement, mais "qu'ils" videront en grande partie leur projet scélérat d'une bonne partie de sa substance.
Et un mouvement social réussi, c'est aussi un moyen de prendre date. ("L'autre", c'est son CPE avorté qui l'a scié durablement dans l'opinion et qui, d'un présidentiable possible, en a fait un politicien de seconde zone. 2010 prépare indirectement 2012).
Il ne restera plus qu'à exiger des "socialistes" qu'ils reviennent à une situation équitable, en faisant payer qui peut payer (oui, les riches, quand leur richesse est obscène; non, pas les classes moyennes, celles qu'on s'acharne à pressurer)
Nous devons reconnaître que pour ce dernier point, c'est pas gagné, l'Internationale socialiste se faisant partout dans le monde les valets serviles de la Finance, se déshonorant un peu partout dans le monde, oubliant jusqu'à ses fondamentaux et... perdant logiquement pour cela à peu près toutes les élections où elle est en concurrence avec la droite: comme l'a souvent répété un très sale type, mais qui en l'occurrence avait raison: "l'électeur préfèrera toujours l'original à la copie" et on ne désigne pas des "socialistes" voire des "socio-démocrates" pour qu'ils fassent du néo-libéralisme pur et dur.
Ne vous laissez pas abuser non plus par les "sondages" qui indiqueraient qu'un peu plus de la moitié des Français jugent acceptable ce report du départ de l'âge de la retraite à 62, voire 67ans (surtout pour les femmes).
Retirez déjà du panel les non concernés, sondés au même titre que les autres et le résultat sera bien différent. Et n'oubliez-pas que 7 français sur 10 éprouvent paradoxalement de la sympathie ou de la compréhension pour ce mouvement... ce qui signifie qu'ils pourraient à la rigueur juger ce report possible s'il s'inscrivait dans le cadre d'une politique sociale plus juste et plus équitable. Et on est bien loin d'être dans ce cas de figure! (il suffit de voir quel triste sire est chargé, contre vents et marées, de "porter" ce projet: ils n'ont même pas été fichus de nous trouver un honnête homme pour discuter de la question)
Benjamin
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