Dénoncées par Mélenchon.
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Ils sont des milliers, à rêver de se faire éditer. D'autre se voient quasiment édités "contre leur gré".
Opportunité de faire un peu de copinage, et d'indiquer quelques lectures de bon aloi, je n'en doute guère (même si je sais par anticipation que je serai loin d'adhérer à tout)
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Celle-là, elle est trop forte !
J’apprends en lisant une dépêche de l’AFP qui tire sa source de « l’hebdo des libraires » que je vais publier un livre aux éditions Balland de Jean Claude Gazewitch et Eric Naulleau. Je découvre le titre : « Devoir de rupture ».
Incroyable ! Naturellement il n’est pas question de cela. Il n’en a jamais été question. Déjà l’an passé cette maison m’avait fait le coup en annonçant ce même livre de moi dont j’avais appris l’existence en passant à l’antenne de France Inter. A l’époque était aussi annoncé le plan du livre et son contenu ! C’est le journaliste qui m’interrogeait qui me l’avait appris, à l’antenne. Un moment spécialement pénible pour lui comme pour moi.
Et déjà, en fait, je préparais un autre livre avec un autre éditeur. Il s’agissait de « l’Autre Gauche » édité chez Bruno Leprince. A l’époque j’avais mis cela au compte des dérapages et de l’incompréhension. Car j’avais édité l’année précédente, chez Gazewitch, en 2007, un livre avec le journaliste Michel Soudais « En Quête de gauche ». Ce livre avait figuré au top des ventes d’essais politiques publié par l’Express. Ce n’était pas un mince exploit compte tenu des conditions très mesurées de la mise en place des livres dans les librairies.
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Mais à la suite, seul Bruno Leprince avait accepté le défi d’éditer dans le délai d’un mois un bref pamphlet contre le discours de Nicolas Sarkozy à Latran. La preuve était faite que mon raisonnement éditorial était le bon. Nous avions ainsi un désaccord, Jean Claude Gazewitch et moi, purement formel. Je ne voulais plus faire de gros livres. C’est trop cher (19 ou 20 euros pièce il y a trois ans !), et trop discriminant : acheter trois cents pages de prose politique est devenu le fait de toutes petites poignées de personnes. Ecrire de tels monuments me dévore des jours et des nuits dont je ne dispose plus comme avant.
Leprince et moi nous sommes très bien entendus sur la formule de petits livres pas chers (5 euros), vite édités. Chaque tirage a été un honnête succès compte tenu de ce qu’est la lecture des livres politiques. 7000 exemplaires pour « la réplique au chanoine de Latran », autant pour « l’autre gauche ».
Et mes amis qui ont suivi la même méthode ont réussi de même. Ainsi Corinne Morel Darleux avec « les petits pois sont rouges ». Je suis sûr qu’il va en être de même avec le livre que vient de sortir Gabriel Amard sur la régie publique de l’eau.
Mon livre de rentrée paraitra le 13 octobre prochain chez Flammarion. Notre contrat prévoit une large mise en place, un prix bas, une courte longueur. Ce livre ne fait donc que 150 pages, ne coutera que 10 euros. On vise un grand public et un usage militant intense que le prix de vente permet. Sans oublier que ça va faire aussi le cadeau de noël clin d’œil de mes amis.
Annoncer autre chose ne sert qu’a rendre plus difficile la mise en place. On comprend mieux le fond de l’affaire quand on sait qu’Eric Naulleau est le co-éditeur de la maison Gazewitch. Il avait déjà démoli mon livre « l’autre gauche », paru chez Leprince, sur le plateau de l’émission de Ruquier. Monsieur le gros malin prétendait y avoir trouvé des fautes d’orthographe dont il me rendait responsable. Il ironisait lourdement sur le sujet. Bonjour la critique sur le fond ! Donc voici un nouveau mauvais coup bas.
Le monde de l’édition serait-il également violent et cynique ou bien n’est que le fait d’une équipe indélicate qui mène des vendettas ? Si vous voulez m’aider a ce que la mise en place se passe bien, passez chez votre libraire et commandez mon livre dès maintenant. Editeur Flammarion. Titre : « qu’ils s’en aillent tous ! » sous titre « vite, la révolution citoyenne ». Prix 10 euros
Source: le blog de JL Mélenchon
Commentaire personnel: finalement, je me demande si je ne déteste pas moins Zemmour que Naulleau. Ils sont tout aussi odieux l'un que l'autre, mais le premier est moins faux-cul, finalement.
Brève du jour: Uriage, la réforme de la Garde à Vue.
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