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Il avait pourtant été question de réformer le régime de retraite de nos députés et sénateurs, régime qui est un des plus favorables parmi les "régimes particuliers".
Nous en avons entendu, au début du débat concernant la réforme des retraites, des doctes assurances comme quoi les Parlementaires devraient prendre leur part de l'effort collectif demandé aux Français, pour des raisons comptables comme pour des raisons éthiques. Rappelons que ce régime permet de toucher une retraite confortable après deux mandats et une retraite pleine pleine après seulement vingt années d'exercice, sous le prétexte que la fonction est éminemment précaire. Certes; plus que celle du salarié lambda qui enchaîne les CDD et les missions d'intérim? (et je ne parle pas des autres avantages innombrables liés à la fonction, tels que les porêts à un taux ridicule, les conventions chômage post mandat, etc.)
Et là, plus rien, fini, étouffé. Finie, la "réforme du régime de retraite des parlementaires" Plus curieux, même la presse n'en parle plus.Touchante unanimité d'ailleurs, sur le sujet, entre majorité et "opposition". Quant au gouvernement, "il ne peut rien faire à cet égard au nom de la séparation des pouvoirs entre le Législatif et l'Exécutif"
Un écho du Canard enchaîné nous signale une réflexion de Bernard Accoyer, Président de l'Assemblée nationale. Selon lui il ne faut pas toucher au régime, pour ne pas faire perdre aux Français l'envie de devenir parlementaire. Celle-là, il fallait l'oser!
Benjamin.
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