le blog de benjamin

"Journalistes engagés" & mercenariat.

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Le directeur général délégué du Nouvel Observateur, Denis Olivennes, va quitter l'hebdomadaire pour la direction d'Europe 1. L'annonce a été faite officiellement, mardi, à la rédaction du Nouvel Observateur, selon des informations du Monde.

L'ancien patron d'Europe 1, Alexandre Bompard, a quitté la radio pour prendre la tête de la Fnac, auparavant dirigée par Denis Olivennes. A 50 ans, M. Olivennes quitte la direction du Nouvel Obs' après deux ans et cinq mois aux côtés de Claude Perdriel, patron historique de l'Obs'.

Selon nos informations, Denis Olivennes pourrait prendre, outre la tête d'Europe 1, celle de Lagardère News, filiale Internet du groupe. (le Monde.fr)

 

Sacré jeu de chaises musicales! Ah qu'ils sont beaux, qu'ils sont respectables, ces journaleux** engagés, souvent au départ  "plus à gauche que moi tu meurs" avant de quitter la maison qui leur a donné une notoriété pour franchir le Rubicon...

On a connu Giesbert (F.O.G pour les intimes) plus mitterrandien que moi tu meurs quand il exerçait au Nouvel Observateur.

A cette époque (lointaine), il a commis un "François Mitterrand, ou la tentation de l'histoire" dythirambique, un hymne entièrement dédié à la gloire du Premier Secrétaire.

Sans transition, il est passé au Figaro... , journal engagé à droite s'il en est et a alors commis un autre livre ("le Président") qui lui aurait valu un soufflet en public, de la part de Danièle Mitterrand, écoeurée par ce tombereau de bassesse et d'insanités. Il a de même chanté les louanges de Chirac avant de l'assassiner lorsque celui-ci était en fin de vie politique et donc hors d'état de nuire. A noter que depuis, il a rejoint le Point toujours de connotation libérale, et dont le lectorat est très conservateur (il suffit de lire les commentaires sur son site...) Mais le Point peut être considéré comme moins engagé en ce sens qu'il ne pratique que peu la rétention d'informations, même si leur divulgation peut mettre l'UMP et le patronat dans la gêne

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Et là, dans le même genre de mercato, le pitoyable Denis Olivennes (celui qui n'a pas la décence de mettre une cravate ni même une chemise convenables quand il fait l'honneur de sa présence aux téléspectateurs), entré depuis peu au Nouvel Observateur pour  diriger la rédaction de l'hebdomadaire de la gauche "moderne et réaliste" tout comme  il a tenté  en association avec Orange, de mettre (sans succès) la main sur le Monde  (il a craché des propos d'un fiel inouï après son échec) passe sans transition à Europe 1, propriété de Lagardère,...  oui celui qui se présente comme le "frère" de Nicolas Sarkozy!

Il aura de même la haute main sur d'autre titres, tels que le JDD... (on commence à comprendre cette étonnante  et récente compréhension envers la clique de Sarkozy -même pour un opposant raisonnable comme Olivennes).

Que c'est beau, les hommes de convictions, surtout quand elles s'opposent les unes aux autres!

Décidément, le bessonisme se porte aussi bien en journalisme qu'en politique... Et il semble que le Nouvel Observateur génère pas mal de pépites en la matière. Souvenos-nous que Lagardère (grâce au très beau travail de Colombani et Minc) "tient" leMonde.fr et que par effet ricochet on peut imaginer qu'Olivennes entrera par la fenêtre, quand les journalistes lui ont fermé la porte.

Benjamin.

** qu'il soit bien clair que tous les journalistes ne sont pas des journaleux, et vice versa. Mais quand on a fait le choix de l'engagement clair -voire du militantisme journalistique comme quand on officie à l'Humanité, par exemple  - au lieu de simplement informer, la pudeur la plus élémentaire veut qu'on ne fasse pas de pirouettes, même en échange de chèques mensuels substantiels.

Comme promis... le détail d'une longue note de Mélenchon (1)

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Rappel. Le titulaire de ce blog n'appartient pas davantage au parti de gauche qu'au Parti Socialiste (pour ce dernier cité, cela a fort peu de chance qu'il y revienne. Parce qu'il en fut membre il y a longtemps, et il s'en repend quotidiennement, et amèrement). Les deux seuls mouvements dont il se sent "philosophiquement" proche, c'est le MRC de JP Chevènement, et la gauche socialiste et républicaine.

Ce qui le sépare (encore?) du Parti de Gauche, c'est sa volonté de travailler avec les Verts (encore que ces derniers ont traité récemment "Méluche" de telle manière que je pense que les militants évolueront), et la conservation en son sein de quelques touches de boboïsme... sur les questions environnementales  et la sécurité, justement.

Si je donne la parole à Mélenchon qui ne dit pas que des absurdités - loin de là - c'est parce que je suis indigné de la manière dont des médias (la plupart) caricaturent de manière outrancière ses propositions, ses paroles, jusqu'aux portraits** de lui qui sont diffusés ... pour ensuite gémir quand il se rebiffe. Parce qu'il se rebiffe, le bougre, et ça fait mal là où il cogne!

En outre - sujet qui me touche - je me souviens qu'il fut un remarquable ministre délégué à l'enseignement professionnel... hélas pendant trop peu de temps pour changer les choses en profondeur.

** A l'appui de mes assertions... la photo favorité de Mélenchon, pour le Point. Instant choisi, contre-plongée... sur le plan technique, en matière de diabolisation, c'est du Goebbels tout craché!

** Une autre également, qui "tourne" sur de nombreux médias... pas mal, dans le genre! Il n'a jamais souri, pendant le Congrès de son parti?

Le 25 novembre, je publiais l'intégralité d'une note du blog de jean Luc Mélenchon. Semaine après semaine, j'en redonnerai des extraits, pour diffusion et avis critiques.Voici le premier.

 

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Extrait du jour: Congrès du parti de gauche

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J’allais éditer ma note quand m’est arrivé le contenu du discours du premier ministre. Il a annoncé son intention de déposer une proposition de loi organique pour rendre possible le référendum d’initiative populaire.

J’avais demandé la chose de toutes les façons et notamment dans mon discours dimanche. J’estime que maintenant il ne faut pas traîner et commencer tout de suite la collecte des signatures pour un référendum sur la réforme des retraites.

 Le congrès du Parti de gauche s’est déroulé d’une façon remarquable. Je ne dis pas qu’il était parfait ni que tout fut aussi bien calé qu’il aurait fallu. Je veux juste souligner que ceux qui y participaient avaient en commun de vouloir réussir le congrès et de faire tout le temps et en toutes circonstances ce qu’il fallait pour qu’il en soit ainsi.

Non pour eux-mêmes, mais parce qu’ils étaient conscient de ce que représente ce petit parti aux yeux de ceux qui scrutent la gauche pour y trouver une issue. Notre parti n’est rien ou presque. Juste une modeste passerelle lancée sur le vide. Mais parce qu’elle est là tout est de nouveau possible. La coalition du Front de Gauche ne prend son sens que parce que ce petit quelque chose donne une forme concrète au rassemblement. Faute de quoi le Parti communiste qui a aussi souhaité ce rassemblement ne pourrait rien faire d’autres qu’agiter un slogan face à un NPA volontairement isolé qui fait de sa solitude un argument identitaire. Voila ce que j’ai voulu dire a propos de notre rôle singulier.

C’est ce qui a été fielleusement reproduit dans « Le Monde » comme une auto célébration, dans la veine provocatrice et méprisante des articles de ce quotidien à notre sujet. Reste que dans ces conditions, libéré des traditionnels enjeux internes nous avons pu faire de notre congrès un moment spécial de notre identification.

Notre décision la plus spectaculaire en la matière est d’avoir, peut-être exagérément, ouvert nos travaux à des personnalités extérieures dans des conditions d’exceptionnelle écoute.

Il y a eu dix sept invités prenant la parole en trois jours. C’était peut-être trop dans la mesure où cela nous couta en temps de parole disponible pour les congressistes eux-mêmes, ce qui créa une certaine frustration.

Mais la démonstration a été faite de ce que pourrait-être un parti organisé comme un mouvement davantage que comme une phalange, fédérant des domaines d’intervention plus ou moins autonomes mais complémentaires. Ce qui frappait dans les prises de paroles « extérieures » c’est précisément qu’elles n’étaient pas ressenties comme extérieures. Elles faisaient partie du tableau auquel chacun est confronté dans sa vie militante ou sa réflexion.

Il y a beaucoup à attendre, selon moi, de cette façon de faire. Il s’agit d’un tournant à prendre où l’on passerait moins de temps à généraliser le débat et davantage à le particulariser et à le contextualiser. Illustrer une idée par le récit d’une pratique en modifie et en éclaire la perception davantage que mille batailles de verbes ou d’adjectifs sur les concepts qui s’y rapportent.

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COMMENTAIRES

Soumettre la réforme des retraites au référendum d'initiative populaire? Il est évident que Fillon trouvera une échappatoire pour que les débats "sociaux" soient écartés du champ d'application de ce référendum.

Il n'empêche, l'idée est lancée et m'amuse - même si à titre personnel je suis totalement opposé à ce genre de pratique référendaire. Seulement quand on ouvre la boîte de Pandore, il est dur de la refermer et Fillon va  nous refaire une sciatique, le pauvre, en tentant de se sortir du piège qu'il a lui même tendu (je suppose qu'il pensait "minarets", "burqa", "droit d'asile", etc. comme sujets de ses référendums d'initiative populaires, pour s'assurer de victoires aussi faciles que démagogiques, et resserrer son camp)

Ouvrir les congrès des partis à l'audition de personnalités qualifiées n'en faisant pas partie? Très bonne idée. On est loin des commentaires liés aux réunions socialistes, qui tournent autour de "qui déjeune avec qui à quelle table"? La politique a tout à gagner à écouter la société civile avant de trancher souverainement.

Benjamin.

Ras le bol... l'école et surtout les enseignants ont-ils TOUS les torts?

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Rencontre aujourd'hui, à Cayenne, avec un jeune collègue débutant dont je connais la famille. Il est prêt à craquer, au charbon depuis trois mois, sans avoir reçu la moindre formation pratique, placé devant des gamins "turbulents". Mais, comme il le dit lui même, pas "si terribles que ça, dans la norme; c'est juste que je ne sais pas faire". En plus il a une position privilégiée... il est fils d'instit' et ça aide un peu.

On a glosé sur la "nouvelle formation par maîtres référents" vantée par Chatel lors de sa mise en place. En trois mois, il en a vu un - qui a trouvé le temps de passer 45 minutes dans sa classe et qui lui a laissé une quarantaine de pages de "documentation".

Quant à ses collègues envoyés "sur les fleuves" qui doivent s'adapter à des conditions de vie très particulières (il faut déployer des trésors d'ingéniosité pour se ravaitailler, il faut faire cuire son pain, etc.) ils sont encore "mieux" lotis. Réduction des dépenses aidant, l'enveloppe budgétaire allouée aux déplacements de personnels encadrants a été réduite l'année même où les besoins allaient croissant, faute de formation initiale. Certains ne verront PERSONNE pendant une année scolaire.

A part ça bien sûr, si ça ne marche pas, c'est la faute aux profs.

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Voilà ce que j'ai écrit ailleurs, il y a quelques mois. Rien à retrancher.

Je rappelle que le temps passé à l’école, ce n’est que 10% du temps de vie de l'élève (si, si, faites les comptes: une journée c’est 24h, il y a des congés, des vacances)

10% pour "enseigner" mais aussi pour "éduquer, parait-il. Or...

Ce n’est pas au contact du professeur de littérature qu’untel apprend à “niquer sa race”;

auprès du CPE qu’untel apprend à sécher un cours sur deux;

à la cantine qu’untel apprend à manger n’importe quoi à point d’heures.

Ce n’est pas le proviseur qui encourage à tenir les murs jusqu’à deux heures du matin;

Ce n’est pas de la faute de l’instituteur si untel arrive au Cours Préparatoire avec 50 mots de vocabulaire quand d’autres en ont déjà 2.000;

Ce n’est pas la faute de gens payés  1300 euros par mois si les modèles proposés par la société sont des bouffons vulgaires qui en palpent 500.000, si la seule valeur montante est le fric gagné n’importe comment;

si être "petite main" dans un trafic rapportera trois fois plus que bosser honnêtement comme le prof avec son BAC + 5 débutant, "bouffon" à 1300 euros par mois,... trafic qui s'opère sans risque et sans effort dans des zones abandonnées par la puissance publique;

Ce n’est pas de la faute des profs si en sortie de cursus, diplôme ou pas, on reste au chômage une éternité parce que “vous manquez d’expérience pratique” avant d’y revenir vingt ans après parce que “vous coûtez trop cher”... Motivant, n'est-ce-pas?

Alors si ça vous rassure de penser que seule l’école est coupable (même pas: seuls les enseignants, ces nantis, ces pelés, ces galeux) , que les parents sont, comme la société, exonérés de toute responsabilité, dormez-bien avec cette idée en tête. Bonjour chez vous.

Scandale au Brésil

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Une ressortissante brésilienne considérée à São Paulo comme innocente a été arrêtée à Roissy avec neuf kilos de cocaïne dans sa valise, au moment où elle s'apprêtait à embarquer.

Selon sa famille (qui alerte les autorités brésiliennes pour qu'elles interviennent afin que la France l'élargisse au plus vite, avec sans doute déjà des comités de soutien à ses côtés), c'est à son insu qu'elle aurait transporté une telle quantité de drogue, glissée on ne sait comment dans ses bagages. Son voyage lui aurait été offert dans le cadre d'un succès dans un concours qui s'est déroulé dans une boîte de nuit, et dont la récompense était un test de circuit touristique; on n'a pas plus de détails sur les généreux donateurs.

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Rectificatif (un voyage matinal fatigant, vers Cayenne, hier, a perturbé mon attention) C'est l'inverse.

Une Française arrêtée à Sao Paulo avec 9 kilos de cocaïne (lien lemonde.fr)

Une Française de 28 ans, Jessica Briffault, a été interpellée mardi à l'aéroport de Sao Paulo en possession de 9 kilos de cocaïne, a indiqué dimanche son père. Pour lui, sa fille a été "piégée" par la promesse d'un voyage gratuit au Brésil.Quatorze Français sont détenus à Sao Paulo, au Brésil, dans le cadre d'enquêtes sur des trafics de drogue, a indiqué lundi le ministère des affaires étrangères. Michel Briffault, le père de Jessica Briffault avait affirmé plus tôt que des Français, dont plusieurs jeunes femmes, étaient également emprisonnés "pour la même chose".

Ces femmes emprisonnées sont toutes "originaires de la région parisienne", selon la sœur de Jessica, Joanna, qui s'inquiète d'une filière organisée et assure que la police française se penche sur le dossier. "Elle a évidemment été piégée. Apparemment, il y en a pas mal qui ont été piégées. Je ne sais pas comment elles sont recrutées", a déclaré M. Briffault.
 

"Il y a environ dix jours, elle nous a fait part d'un voyage, je ne sais pas par qui, qui lui était proposé gratuitement soi-disant pour tester un circuit touristique. C'était du jour pour le lendemain", a raconté M. Briffault. "Cette histoire de test de circuit touristique, cela ne m'a pas surpris, surtout qu'elle avait des amis dans le métier", a-t-il poursuivi. (extrait)

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"Evidemment piégées", toutes. Ca ne se discute même pas. On part sur des promesses vagues de gens qu'on ne connaît pas, pour faire un voyage de rêve. On ne se rend pas compte d'un surpoids de neuf kilos dans sa valise (ou alors on accepte la fable d'un éventuel personnel domestique préparant vos bagages à votre place?)

Ou bien, c'est évident, les policiers sud-américains, tous abrutis et corrompus, ne comprennent rien à rien. Là c'est raté: c'est la police fédérale qui est compétente dans les aéroports, et elle est très professionnelle.  En outre l'INFRAERO qui gère l'aviation civile ne laisse pas n'importe qui s'approcher des bagages, ni les piller comme cela se fait en toute impunité à Roissy.

Et pour qui connaît quelque peu la mentalité latino, il est évident que le seul moyen d'éviter que cette dinde (dans le meilleur des cas), ou cette passeuse de mort rêvant de gagner en quinze jours ce que d'autres mettent des années à accumuler ne ramasse le maximum, c'est de faire profil bas. Florence Cassez au minimum compagne d'un kidnappeur redoutable ou sinon complice de ses actes et les rodomontades présidentielles à son sujet, vous vous souvenez?

Un conseil. Ne jouez pas avec le feu au Brésil, ne cherchez pas le grand frisson ou le gain apparemment facile. La justice y est encore très lente, très formaliste, et certains crimes et délits sont excessivement mal vus - et désormais terriblement réprimés: tout ce qui touche au trafic de drogue, même en quantité minime, ainsi que tout ce qui  est proche de l'exploitation sexuelle des mineurs vous garantit un séjour infernal dans des prisons parmi les pires du monde; le système carcéral part de très bas, et le pays manque encore d'écoles et de centres de santé de base. Quelle que soit la volonté du pouvoir (elle existe), faire comprendre à la majorité de la population que la prison passe avant l'hôpital qui fait toujours cruellement défaut, cela reste une gageure.

Benjamin

PS: croyez-le si vous voulez, mais au départ de Belém pour Cayenne, un autre passager m'a fait le coup de l'excédent de bagages. "Vous n'avez qu'un petit sac, vous ne pouvez pas m'en prendre un en plus pour m'éviter un surtaxement"? 

Guerre "civile" à Rio de Janeiro.

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Des coups très lourds ont été portés contre les gros trafiquants de drogue. A Rio, ces derniers semblent avoir fait la trêve (ils se livrent habituellement à des guerres perpétuelles, d'une sauvagerie inouïe, pour contrôler les territoires) pour défier les autorités dans de véritables opérations de guerilla urbaine (eux aussi ont des armes lourdes, des véhicules blindés voire des... hélicoptères)

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Brésil : la police déploie des blindés à l'entrée d'une favela de Rio

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Et aussi...

Opérations à Vila Cruzeiro

(Globo)

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Précision: ces opérations "rudes" qui visent à sécuriser Rio se déroulent dans des quartiers ou le touriste "normal" n'a vraiment rien à faire, sauf à faire preuve d'autant de crétinisme que de voyeurisme malsain. En prenant les précautions habituelles qui ne relèvent pas de la paranoïa, vous pouvez toujours bronzer à Copacabana, Boire une caïpirinha à Ipanema, flâner à Catete, monter sur le Pão de Açucar (Pour le Corcovado, allez-y en bus sécurisés, quand même; ou par le petit train)

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Il semble que, cette fois, la population soit davantage du côté des forces de l'ordre.

Sans doute parce que la misère reculant, l'influence "sociale" des trafiquants est moindre; sans doute également parce que les méthodes de la police sont moins expéditives: on n'arrête davantage qu'on ne massacre, on arrive en force, de manière à encercler et à interpeller plutôt que de tuer sur place (en faisant de surcroît des victimes collatérales, comme les nomment si bien les Etats-Uniens).

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On notera néanmoins ce qui est sans doute une bavure: un tueur de policier, arrêté avec une blessure apparemment sérieuse mais pas mortelle, est arrivé sans vie à l'hôpital où il a été transporté... dans un véhicule de la police militaire. Une enquête est ouverte... et ça aussi c'est nouveau! 

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Les gros poissons, on les transfère dans des pénitenciers de très haute sécurité situés à des milliers de kilomètres de Rio, dans des "zones blanches" où les "celulares" (téléphones portables) ne passent pas faute de relais.

Il est donc plus difficile de contrôler le gang depuis le pénitencier, comme cela est encore courant, pour de nombreux chefs de "quadrilhas"

Ces nouvelles forces de "pacification", très entraînées, bien équipées, moins impliquées que les polices militaires locales corrompues, violentes et inefficaces, Dilma Roussef en a promis 1500, réparties dans toute la fédération aucours de son mandat (elle prend ses fonctions le 1^er janvier).

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Voilà une gauche qui semble avoir compris, elle, que l'insécurité précarise encore et toujours davantage les plus faibles. Peut être qu'enfin, le considérable nombre de victimes par armes à feu (estimation: 50.000 par ans dont une moitié a reçu une balle "perdue").

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Benjamin.

Nouvelle note, l'intégralité d'un long billet de Mélenchon.

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La suite, ce sera une analyse de texte, paragraphe par paragraphe, pour en déceler les forces comme les faiblesses, voire les erreurs.

 et émettre des propositions qui seront transmises à ce parti auquel n'appartient pas l'auteur de ce blog,même si'il commence à sympathiser.

Auteur qui salue son évolution. Il y a un an, le Parti de Gauche pensait pouvoir travailler avec les Verts - EE, par exemple... La lucidité semble faire son chemin!

Merci par anticipation, aux honorables commentateurs, de bien vouloir se limiter ici à des remarques générales.

Chaque paragraphe fera l'objet d'une analyse plus structurée, eventuellement réactualisée, et analysée (à parution hedomadaire. le tout constituant un dossier de conclusion). Pour ma part, si le texte me satisfait "globalement", j'attends encore davantage, et surtout des propositions toujours plus concrètes.

J'espère pouvoir réaliser le même travail à propos du MRC de JP chevènement qui, s'il ne cède pas à la facilité et est donc moins accessible, demeure  toujours aussi "compact" et solide.

A toi, Jean Luc!

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« Send them away! » « Fichez les dehors! »

(paru le 24 novembre, lu 1815 fois en quelques heures.

 

1/ C eci est une note spécialement longue. Commencée par petits bouts au fil des jours, elle a grossi au point que j’ai du la découper en plusieurs morceaux pour en régler la diffusion. Je pense et je fixe mes recherches en écrivant, comme vous le savez. Je traite ici du congrès du Parti de Gauche, de nos rapports avec les socialistes, de la situation en Irlande et au Portugal, du rôle des américains dans ce contexte. Puis je viens sur ce qui est arrivé à Audrey Pulvar. J’allais éditer ma note quand m’est arrivé le contenu du discours du premier ministre. Il a annoncé son intention de déposer une proposition de loi organique pour rendre possible le référendum d’initiative populaire. J’avais demandé la chose de toutes les façons et notamment dans mon discours dimanche. J’estime que maintenant il ne faut pas trainer et commencer tout de suite la collecte des signatures pour un référendum sur la réforme des retraites.

 Le congrès du Parti de gauche s’est déroulé d’une façon remarquable. Je ne dis pas qu’il était parfait ni que tout fut aussi bien calé qu’il aurait fallu. Je veux juste souligner que ceux qui y participaient avaient en commun de vouloir réussir le congrès et de faire tout le temps et en toutes circonstances ce qu’il fallait pour qu’il en soit ainsi. Non pour eux-mêmes, mais parce qu’ils étaient conscient de ce que représente ce petit parti aux yeux de ceux qui scrutent la gauche pour y trouver une issue. Notre parti n’est rien ou presque. Juste une modeste passerelle lancée sur le vide. Mais parce qu’elle est là tout est de nouveau possible. La coalition du Front de Gauche ne prend son sens que parce que ce petit quelque chose donne une forme concrète au rassemblement. Faute de quoi le Parti communiste qui a aussi souhaité ce rassemblement ne pourrait rien faire d’autres qu’agiter un slogan face à un NPA volontairement isolé qui fait de sa solitude un argument identitaire. Voila ce que j’ai voulu dire a propos de notre rôle singulier. C’est ce qui a été fielleusement reproduit dans « Le Monde » comme une auto célébration, dans la veine provocatrice et méprisante des articles de ce quotidien à notre sujet. Reste que dans ces conditions, libéré des traditionnels enjeux internes nous avons pu faire de notre congrès un moment spécial de notre identification.

"Dérapage" d'Hortefeux - Amine "vide son sac"

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"Amine a menti"

"Tu vas leur expliquer que les propos sont sortis de leur contexte. Qu'on parlait des Auvergnats", aurait ordonné l'UMP à Amine Bénalia-Brouch, la cible du dérapage de Brice Hortefeux, qui raconte les manipulations dont il a été victime au sein de l'UMP depuis les faits.

(lien nouvelObs.com)

Benjamin.

Renault met en place un dispositif massif de préretraites.

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Ouvriers, employés et agents de maîtrise : quelque 3 000 collaborateurs du groupe Renault sont éligibles au dispositif de départ anticipé à la retraite sur trois ans au titre de la pénibilité, proposé mardi par la direction.

Ce dispositif, présenté lors d'une réunion sur la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences), serait ouvert aux ouvriers, employés et agents de maîtrise de la maison-mère et des filiales industrielles en France, âgés de 58 ans et plus début 2011, ayant effectué 15 années de travail posté ou ayant une incapacité permanente de 10% et plus, a indiqué une porte-parole de Renault à l'AFP.

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La direction donnera peut-être [NB: défense de rire] des éléments sur les recrutements à venir lors d'une prochaine réunion de négociation le 7 décembre.

«Tout est suspendu au plan industriel qui doit être annoncé en février prochain».

 

Ce serait à mourir de rire, si ce n'était aussi triste: quelques semaines après que l'âge légal de départ à la retraite ait été reculé de deux ans - en attendant mieux - une grande entreprise dont l'état est un gros actionnaire:

- reconnaît officiellement la pénibilité de pas mal de métiers;

- utilise toujours les préretraites pour "dégraisser"

Bref, légitime pleinement ceux qui affirmaient qu'avant de vouloir faire bosser les gens plus longtemps, il faudrait peut être les maintenir en situation de plein emploi jusqu'à 60 ans, et en faisant en sorte qu'ils n'arrivent pas trop "cassés" à cet âge (pour des raisons budgétaires autant qu'humaines)

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/... En marge d'un entretien avec le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly, Laurence Parisot, la présidente du Medef a indiqué à la presse qu'elle ne connaissait pas «les détails ni les circonstances qui ont conduit» le groupe Renault à prendre cette initiative.

«Néanmoins, je trouve tout à fait étonnant que, quelques jours après l'adoption d'une réforme importante pour l'économie du pays et pour les salariés, un signal contradictoire soit émis par une entreprise dont un des actionnaires est l'Etat», a déclaré la présidente du Medef.

Traduction: Parisot aurait préféré des licenciements secs, pour résorber le soi-disant "surreffectif" chez Renault...

(source: le Parisien)

Benjamin

 

Autocensure massive de la presse française.

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Le Belge qui se soigne signale un énième dérapage de Sarkozy étonnament passé sous silence sous prétexte que les propos étaient tenus en "OFF".

Quand on se permet de l'interpeller sur une affaire effectivement gênante (le karachigate) on est ni plus ni moins qu'un journaliste pédophile. (??)

Un commentaire lu ailleurs, sur cette affaire. (le OFF de Sarkozy ne valait pas tripette)

Pourquoi ce qui est une information capitale et ressassée en boucle quand jean-Luc Mélenchon, dans une conversation filmée, traite Pujadas de salaud, devient une information qui ne vaut pas tripette quand le président de la République traite les journalistes de pédophiles?

Un autre...

Au delà de l’amalgame douteux entre soupçon de pédophilie et soupçon de corruption, qui révèle la charge émotionnelle qui l’envahit,on se demande bien pourquoi il a été demandé que les bandes sonores témoins soient effacés puisqu’il s’agit d’un non évènement et d’une simple tentative maladroite de démonter un soi-disant mécanisme d’accusation sans preuves.

Oui c’est vraiment dommage que les bandes aient été effacés, ne serait-ce que pour savoir si ces propos ont été accompagnés des habituels rires gras de la presse accréditée, qui accompagnent généralement ses saillies.

Encore un...

“Le “off” de Nicolas Sarkozy ne valait pas tripette”, a dit le journaliste. Ah bon ?
C’est le syndrôme de Stockholm version journalistique. Se faire insulter mais ne rien dire, vlà à quoi ressemble le journalisme sous l’ère Sarkozy. Avec ça, on a une idée de ce qui nous attend pendant la campagne présidentielle. Et si Sarkozy est victime d’une crise cardiaque fatale, ne le souhaitons pas…; Arnaud Leparmentier jugera t-il aussi que les Français ne doivent pas le savoir? Non ! On se croirait de plus en plus dans une démocratie populaire. Beurk !

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Deux autres remarques...

Il a de bons gardes du corps, le "Président".

1/ Parce qu'à défaut de révéler ce qui est - euphémisme - une perte totale de contrôle de ses nerfs... et c'est gênant quand on a le pouvoir nucléaire en possession, l'un de ses interlocuteurs aurait fort bien pu lui filer un sévère coup de boule. Va traiter Mimile de pédo dans un bistrot, tu ne t'en sors pas avec une tournée, même générale.

2/ C'est quoi, chez lui, cette obsession malsaine concernant la pédophilie?

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Sarkozy devrait sans doute faire comme Giscard en son temps, injustement raillé pour cela... Une bonne psychanalyse l'aiderait sûrement.

Pour ceux qui auraient besoin d'informations sur le supposé mais vraisemblable Karachigate (lien)

Benjamin.

Spécial copinage: Bernard Lavilliers, chanteur

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Bernard Lavilliers, chanteur (lien)

 

"Enfin ! la lutte des classes est de retour"

| 19.11.10

Parce que j'adore ce type.

Parce que j'aime sa musique et ses textes.

Et parce que Bernard Lavilliers est un des très rares types qui, quand il parle du Brésil ou quand il le chante, le fait en toute connaissance de cause (et il est infiniment respecté sur place).

Alors rien que ça... Aimer le Brésil avec ses tripes, ça vaut tous les passeports et tous les visas du monde, pour entrer dans mon petit cénacle!

Merci, Bernard.

Benjamin.

 

L'alliance PS-Verts sera-t-elle cohérente?

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Le Président PS du Conseil régional d'Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, (lien sur note précédente) affirmait, il y a deux semaines sur le site internet de l'hebdomadaire l'Express, que « Jean-Luc Mélenchon est pire que Le Pen ».

Manuel Valls lui a emboîté le pas quelques jours plus tard dans Le Parisien dimanche, en le qualifiant de « danger pour la démocratie ».

Le 10 novembre, c'était au tour de Daniel Cohn-Bendit de reprocher à Mélenchon de « labourer sur les terres du FN ».

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On attend avec impatience:

une déclaration du PS et des Verts, qui affirmera solennellement qu'en aucun cas ils ne solliciteront les voix du Parti de gauche, tant ce serait déshonorant; il vaut mieux perdre une élection que son âme, a-t-on coutume de dire;

Ou, a contrario, au minimum, un blâme contre les auteurs de déclarations irresponsables. Mais demeurer dans une telle ambiguïté, ça ne le fait pas.

On rappellera (voir lien précédemment offert) que le  sieur Huchon, ex Rocardien du temps du PSU plus à gauche que moi tu meurs n'a même pas l'excuse de l'intégrité. Les "socialistes" ont fait reconduire un type condamné pour favoritisme au profit de son épouse. Et "ça" donne des leçons de morale...

La réponse (sobre) de "Méluche", (lien) comme l'appellent ses camarades. 

Benjamin.

 

Irlande... le silence assourdissant.

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La presse irlandaise appelle à la démission du gouvernement. (lien)

L'Irlande demande l'aide internationale. (lien)

 

Où sont-ils, les innombrables contempteurs de la "lourdeur française" qui nous vantaient il y a deux ans à peine les immenses mérites de l'Irlande, tout comme ceux de l'Espagne et du Portugal (dirigés par des socialistes "raisonnables comme on aimerait en voir partout")?

Constat de faillite, mais les rats quittent le navire. Qui, des fans de l'économie casino, du dumping fiscal et social,  fera enfin son autocritique? Et qui rappellera que si c'est un gouvernement "social démocrate" qui applique  en bon petit soldat bien obéissant les recettes du FMI pour tirer la Grèce de sa mouise, c'est bel et bien un gouvernement de droite dure qui l'y a plongée, en pratiquant (entre autres) le faux en écritures publiques? 

 

Benjamin.

 

 

Eloge de la connerie universelle. (nouvelle catégorie)

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Les hystériques de l'humanitaire.

 

(à partir d'un exemple concret: la collecte "de solidarité" pour Haïti, en Guyane.)

 

Haïti: vos dons vont enfin pouvoir partir.

(lien France-Guyane, 19 novembre 2010)

 

Après de longs mois d'attente, les huit containers remplis de vêtements, denrées et autres matériaux de construction récoltés par le collectif Séisme Haïti vont enfin quitter le département. L'ensemble des dons rassemblés en Guyane au lendemain du séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier a commencé à rejoindre Dégrad-des-Cannes. « Les containers doivent partir dimanche et arriver en Haïti le 2 décembre » , indique Serge Occean. Le président du collectif s'est rendu hier matin au camp du Tigre pour veiller au bon déroulement des opérations. « C'est la logistique qui a été le plus difficile à gérer » , reconnaît-il. Car si les containers ne sont pas partis, c'est que personne n'a pu financer leur transport.

L'argent a finalement été débloqué par le ministère de l'Outremer, via la préfecture : « J'ai demandé 50 000 euros » , confirme Daniel Ferey. Il y a deux mois (lire notre édition du 22 septembre), le préfet expliquait qu'il « n'avait jamais envisagé de payer le transport » , évoquant par ailleurs « les engagements non tenus par certains, comme les transporteurs maritimes » . Hier, il a rappelé « qu'au départ, (il) avait simplement proposé de stocker les containers au camp du Tigre. Après, toutes les promesses faites sous le coup de l'émotion se sont vite estompées » .

Du coup, Daniel Ferey veut aujourd'hui « veiller à ce que les Guyanais n'aient pas fait tout ça pour rien. Maintenant, dit-il, il faut se préoccuper de la distribution. Et je compte me rendre sur place pour m'assurer que tous ces dons ne se perdent pas » . Le collectif Séisme Haïti y sera aussi. « Une délégation de Guyane réceptionnera tout là-bas, indique Christian Bragard, président de l'Ara Convergest, l'une des vingt-quatre associations membres du collectif. Les ONG sont prévenues, on a une liste de toutes les structures qui vont assurer la distribution » des « quelque 200 tonnes de dons environs » , selon l'estimation de Serge Occean. « Cinq containers sont remplis de produits divers, de denrées alimentaires, de vêtements, de béquilles, de déambulateurs, et de kits d'hygiène. Trois autres contiennent des matériaux de construction, précise le président du collectif. Et il y a même de quoi faire une boulangerie »

"Socialistes" & sécurité.

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Les "socialistes" réunis en conclave ont pondu une dizaine de propositions relatives à la sécurité que nous qualifierons de globalement raisonnables qui seront soumises à l'arbitrage de la direction puis, je suppose, à la sagacité des "militants" (on peut faire confiance à cette bande de bobos hallucinés pour tout tailler en pièces).

Les voici.

A propos des "Verts"

(J'en aurais pleuré de joie, en lisant ça)

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Pour une décroissance des Verts (lien)

(Aimée Joubert, sur Causeur.fr cité dans la shoot box d'a(c)Tu)

(Extrait)

/... J’ai vu aussi des écolos trépignant de joie quand Daniel Cohn-Bendit leur a annoncé que « l’écologie, c’est le contraire du populisme. » Nous y voilà. L’écologie c’est le contraire du populisme.

L’écologie, quand c’est au niveau local, on essaie de te faire rêver avec des menus bios pour les gosses à la cantine ou plus d’espaces verts ou de logements sociaux HQE pour tous.

Quand on arrive en division 1, là c’est pain sec et eau tiède (pas trop, faudrait pas assécher les nappes phréatiques quand même) pour tous.

La preuve c’est qu’Eva Joly, la juge intransigeante mais qui n’a jamais vraiment mené à bien une enquête, est d’ores et déjà présentée comme la candidate officielle de ce nouveau chouette rassemblement.

Et que promet-elle : une « sobriété joyeuse », une rigueur budgétaire terrible, la justice implacable, la fin des conflits d’intérêts et un Etat-providence au régime sec. Tout pour rêver disons-le. Les écolos ont exigé de sa part un mea culpa en bonne et due forme concernant ses dernières déclarations. Qui ne reflétaient que son état d’esprit et pas la plateforme programmatique des Verts-Europe Ecologie. Fichtre ! À côté les bisbilles du PS concernant « l’égalité réelle » c’est de la petite bière (au houblon sans OGM).

Les Verts-EE ne sont donc pas populistes, ils sont stals. Et de la pire espèce. Ils sont catastrophistes. Ils sont décroissants. Ils sont tristes. Et même si je trie mes déchets, roule en vélo (heureuse bobo que je suis) et ne porte guère de crédit aux élucubrations de Claude Allègre, je ne voterai pas pour eux. Et je serais un travailleur honnête, je ferais pareil.

Ils ne font pas de politique, ils font peur. Ne se pensent qu’en terme de force de nuisance (combien de sièges on peut piquer au PS à l’Assemblée, au Conseil Régional, ou n’importe où ailleurs). Et nous promettent des lendemains repeints couleur coulée de boue ou tempête tropicale.

La politique, ce n’est pas ça. Je ne parle même pas d’une campagne électorale. Alors, rassemblés ou pas, arrivés à l’âge de raison politique ou non, en dynamique ou sur le déclin, j’espère juste que la grand-messe de rassemblement entre les Verts et EE siffle la fin de la récré.

Qu’on va enfin se rendre compte que les Verts-EE ne méritent pas tant de temps de parole, ni de crédit médiatico-politique. Les Verts ne font pas de politique. EE, qui était un mouvement si j’ai bien suivi et refusait l’étiquette de parti, ne fait pas de politique. Moyennant quoi, de nombreux militants socialistes et même parfois communistes, déçus de ne pas avoir les places qu’ils estimaient mériter, ont rejoint les rangs de ces deux groupes pour espérer se faire élire localement. Quand on pose sur de telles bases sa croissance, son audience et ses futurs succès électoraux, ça fout les jetons. Je dois être bien naïve notez…

Alors que les Verts et EE retournent s’occuper des problèmes locaux, fassent des manifs contre les autoroutes ou les tracés TGV, ce qu’ils font semble-t-il très bien. Mais vu les temps qui s’annoncent, j’aimerais autant qu’on laisse la politique à des gens aussi peu sérieux qu’eux, mais je l’espère moins dangereux. Et qui eux, ne vont pas m’obliger à abandonner ma baignoire ou ne me culpabiliseront pas dès que je laisse la lumière dans le couloir alors que je suis au salon. J’aime bien l’idée de prendre un bain chaud quand la tempête gronde dehors…

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Pourquoi se fatiguer à réécrire ce que quelqu'un a fait aussi talentueusement?

Benjamin.

 

NB: quand je pense que Cohn-Bendit a osé faire le voyage pour soutenir Marina Silva, candidate "écologiste" lors des récentes élections brésiliennes,  puis se féliciter de son score imposant (les 2/3 de ses 20% viennent d'églises et de sectes protestantes extrémistes), alors que cette mégère est tellement réactionnaire qu'elle ferait passer Christine Boutin pour une danseuse au Crazy Horse Saloon, en comparaison!  Cohn Bendit, dont on connaît le passé "libertaire"! Et ça vient donner des leçons d'éthique...

Remaniement? Quel remaniement?

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Il "lui" a fallu cinq mois de tergiversations pour garder le même premier ministre, initialement considéré comme un simple "collaborateur", aprés avoir laissé évoquer l'arrivée de Borloo qui à l'occasion a ramassé je ne sais combien de boules puantes...

Résultat, les survivants vont se haïr mutuellement aprés ces cinq mois de bataille entre eux, les exfiltrés vont les haïr, leur balancer des peaux de banane à qui mieux mieux (cf. Jego, en ce moment).

Un pur bonheur quand même... les traitres évacués comme des kleenex usagés une fois leur "mission" initiale remplie. Dehors, le minable Kouchner qui vendrait père et mère pour un poste, dehors Amara, dehors Bockel... Seul a survécu Besson, parce que hyper-méga-traitre respecté comme tel par le type qui comparait Chirac à un roi fainéant quand il était son ministre.

Il manque d'humour, Sarkozy... il aurait pu confier la santé à Woerth, puisque si justice indépendante il y a encore, ce dernier pourrait bien passer quelques temps à la Santé dans les jours à venir, "quartier VIP". Mais il fallait évidemment récompenser Bachelot, aprés son extraordinaire gestion de la crise "H1N1" Et une "Cour de Justice de la République indépendante... Faut quand même pas rêver.

Et malgré tout cela, le parti "socialiste" ne perce pas... C'est dire à quel point il est encore à gauche! A pisser de rire si ce n'était si triste.

Benjamin

PS: allez voir le placide.com

 

 

 

 

Puiqu'il en parle... Sarkozy et de Gaulle

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De Gaulle Vs Sarkozy
Carregado por Mockingchimp. - Noticias em video na hora

 

Si on excepte le regrettable passage (facile et inadmissible: on n'attaque pas les gens sur leur physique), on voit la différence.

Et "ça" se réclame de de Gaulle? Et les médias unanimes ne dénoncent pas l'arnaque?

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Le Président [de Gaulle**] était un sage, un arbitre qui représentait tous les Français, économe de sa parole mais capable d’intervenir pour guider le pays en toute circonstance.

Nicolas Sarkozy est totalement passé à côté de la part de représentation de la fonction, versant dans la vulgarité et le trivial. Alors qu’il devrait incarner la France, il jouit de sa position. Il n’est pas devenu Président pour servir les Français ou des convictions, mais pour s’accomplir. D’où sans doute le grand écart en matière de style.

Laurent Pinsolle - Blogueur Associé

** Je trouve quand même que l'auteur en rajoute un peu. Dans le secret de son cabinet, de Gaulle aussi se mêlait de politique politicienne. mais jamais ouvertement, en public. Quant à la vulgarité...

Benjamin

 

 

 

Sarkozy à Colombey les deux églises...

Il a osé dire ça!

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Nicolas Sarkozy a souligné ce qui, dans la pratique du pouvoir par le général de Gaulle, peut inspirer les responsables politiques d'aujourd'hui : (source)

"Chercher entre le capitalisme sans règle et le socialisme la voie de la participation et de la régulation ;

Chercher entre le laissez-faire et l’étatisme la voie de l’autorité de l’État ;

Chercher entre l’injustice et l’égalitarisme la voie de l’égalité des chances ;
Chercher entre les intérêts de chacun, la voie de l’intérêt de tous ;

Chercher entre l’immobilisme et la table rase, la voie du progrès dans la fidélité à ce que nous sommes.

Chercher sous la diversité française l’unité profonde de la Nation.

Rassembler les Français par-delà tout ce qui les divise.

Voilà la leçon politique du gaullisme. Car si nul ne peut faire parler le Général De Gaulle ni prétendre savoir ce qu’il ferait aujourd’hui, chacun doit méditer sur ce qu’il a fait."

 

Rien à retirer évidemment à ces propos (Guaino écrit toujours aussi bien) mais qu'a bien pu faire le politicien minable qui nous dirige en ce moment, pour chercher l'unité profonde de la Nation, lui qui se vante d'ailleurs d'être plus clivant que rassembleur?

Qu'a-t-il fait pour rassembler les Français et par extrapolation, ceux qui vivent en France (cf. son sordide débat sur l'identité nationale, la résurgence de l'apologie de la colonisation, etc.)?

Qu'a-t-il fait en faveur de l'égalité des chances... surtout avec le démantèlement programmé du service public de l'éducation? 

Quel pas a-t-il fait vers le socialisme "philosophique" opposé au capitalisme sans règle dont il est le larbin par les actes, au delà des mots qui n'engagent que ceux qui les croient?

Qu'a-t-il fait pour "l'intérêt de tous"? (sauf à ramener "tous" à la mafia du Fouquet's)

Qu'a-t-il fait dans le juste milieu entre le "laissez faire" et l'autorité de l'état ? (qu'il confond avec son propre autoritarisme capricieux et malsain... cf. entre autres les débauchages de traitres et de minables initiaux, et là  cette télénovela sur le remaniement ministériel, qui dure depuis six mois).

C'est vrai que plus c'est gros, plus ça passe. Certes, nul ne sait ce qu'aurait fait de Gaulle en 2010. Mais on sait ce qu'il n'aurait pas fait: par exemple, l'avilissement devant les USA, la réintégration sans condition dans le commandement intégré de l'OTAN, l'entrée en guerre en Afghanistan, la mutualisation des marines anglaises et françaises, le copinage avec le grand patronat, un crachat de plus sur un de ses prédécesseur** pour complaire à son camp, j'en passe et des meilleures.

** Si de Gaulle a pourfendu d'innombrables fois les régimes passés, il ne s'en est jamais pris à ses prédécesseurs défunts ou même encore de ce monde: il savait, lui, ce qu'était la dignité.

Décidément, ce type est apte à la fonction de politicien de bas étage, capable de diriger la faction d'un parti, en ne tablant que sur les rapports de force. Mais chef d'état, "ça"?

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"Chacun doit méditer sur ce qu'il a fait", a souligné le chef de l'Etat à l'occasion du 40e anniversaire de la mort du général de Gaulle.

Médite, bonhomme, médite! Et si tu peux te regarder dans une glace après, c'est que tu as l'estomac bien accroché!

Hébergement "copinage": une affiche de l'UNEF

Benjamin.

Le Goncourt pour Houellebecq

Comme (presque) chaque année,

une fausse valeur "récompensée"

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La recette?

Une réputation sulfureuse fondée au départ sur l'apologie du tourisme sexuel;

un bon zeste d'islamophobie au bon moment;

des journalistes complaisants qui multiplient les articles sur la personnalité complexe de ce mal aimé (quel bonne attachée de presse il doit avoir, le Mimi, et quel prof de maintien pour se composer un personnage aussi improbable;

enfin  - quand même - un (très relatif) talent littéraire. De là à l'entendre gloser sur "son style"...

A l'arrivée, ça donne un prix Goncourt "enfin" attribué à cette fausse valeur, ce pur plan "marketting"

Les frères Goncourt** ont créé leur prix pour récompenser de jeunes auteurs plein de talents, qui de ce fait accédaient à la notoriété et aux gros tirages. Ce prix a "lancé" dans le passé d'innombrables jeunes auteurs.

** (de belles saloperies soi-dit en passant, mais on va oublier ça: il y a prescription)

Le Goncourt apportera quoi, à Houellebecq?

Ah! quand ce prix a récompensé des auteurs tels que Jean Rouaud pour son mémorable "les champs d'honneur"  (ce qui lui a permis de sortir de sa guérite de vendeur de journaux tout en sauvant sa maison d'édition qui avait pris un énorme risque avec lui), c'était autre chose...

Un oasis dans le désert accepté par la mafia Grasset - Gallimard; qui tolère de temps à autre quelques exceptions, pour pas que ça se voie trop (là, Flammarion, dont le capital est "un peu" commun avec l'une des deux maisons précitées)

Et le prix spécial de l'Académie française, ce sera pour Frédéric Mitterrand dont la "gloire" vient de l'apologie de l'amour des "jeunes garçons"? (de plus de trente ans, corrigea-t-il... défense de rire) 

Tant qu'à faire...

Benjamin

 

La lettre ouverte de Martin Hirsch,

en réponse à l'agression méprisable venant de l'Aigre de Meaux.

(Utiliser une procédure législative pour tenter de régler ses comptes personnels, il fallait le faire! Copé l'a fait...)

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Lettre ouverte à Jean-François Copé en réponse à l'amendement n°94

  Hier soir, invité d'une émission télé, Jean-François Copé est revenu  sur l'amendement qu'il a inspiré la semaine dernière et la manière dont il fallait décrypter cette initiative parlementaire. 

J'avais pour ma part proposé vendredi qu'on s'occupe plutôt de développer le service civique, par exemple à Meaux. Je lui confirme par courrier, avec au passage quelques mises au point... Pour ceux qui ont suivi les épisodes précédents et pour ceux qui les ont ratés, en espérant que c'est le dernier (!) voilà la teneur du courrier que je viens de lui adresser :

 

 

    Monsieur le Président, Jean-François,

 

A l’occasion de la discussion de l’amendement 94 à la loi de finances, qui concernait le budget de l’agence du service civique et la rémunération de son président, j’ai entendu des éléments inexacts qui justifient quelques mises au point :

 

 - l’un des auteurs de l’amendement, Louis Giscard d’Estaing, m’a expliqué qu’il avait signé cet amendement parce qu’il pensait que je cumulais une rémunération dans mon corps d’origine, le Conseil d’Etat, et une autre en qualité de président de l’agence. C’est bien entendu faux, comme je lui ai dit directement et ce qui a semblé répondre à ses interrogations ;

- il a été dit que le président de l’agence du service civique avait fixé lui-même sa rémunération : c’est bien entendu faux. Elle a été fixée par arrêté conjoint du ministre du budget et du ministre de la jeunesse et des sports, sur un fondement objectif, celui de mon indice au Conseil d’Etat, puisque j’en suis détaché.

- il a été dit que certains présidents de groupements d’intérêt publics, cités en exemple seraient des bénévoles. Cette comparaison est inexacte. Les groupements d’intérêts publics, cités dans l’exposé des motifs, sont présidés par des fonctionnaires en activité qui perçoivent leur rémunération, la présidence du groupement d’intérêt public n’étant qu’un des éléments de leurs fonctions. Ils ne sont donc pas bénévoles.

- la comparaison a été faite avec des présidences symboliques où parfois le rôle du président se limite à être présent à des conseils d’administration qui se tienne une fois tous les trimestres. Tel n’est pas le cas, pour l’agence du service civique, où le président a des responsabilités exécutives, avec notamment la responsabilité des agréments délivrés aux structures d’accueil des jeunes volontaires en service civique. J’exerce ces fonctions à plein temps, pas comme une activité d’appoint. La réalité, c’est que l’agence a plutôt des frais de fonctionnement légers par rapport à son rôle et par rapport à ses homologues dans d’autre pays, avec une petite équipe pour le piloter.

 L’implication de cette équipe a permis d’agréer plus de 8 000 missions en moins de six mois et de susciter 25 000 candidatures de jeunes volontaires dans le même temps.

L’amendement n°94 s’est appuyé sur ces inexactitudes parce qu’il était lié à un autre débat qui n’a rien à voir avec le service civique, celui du livre écrit sur les conflits d’intérêts et le différend qu’il a suscité. Il me semble que ce sujet ne doit pas interférer avec le développement du service civique, auquel nous sommes l’un et l’autre attachés.

Dans une tribune publiée il y a quelques semaines dans le Figaro – conjointement avec François Baroin, Christian Jacob et Bruno Lemaire – vous avez plaidé pour un service civique obligatoire, comme projet pour 2012. Il me semble qu’il faut en tout état de cause réussir le service civique volontaire, tel qu’il a été voté,  et lui donner les moyens d’atteindre dans les délais annoncés au Parlement lors de l’examen de la loi du 10 mars 2010, 10% d’une classe d’âge en 2014. Pour cela, il y a besoin de toutes les énergies. L’implication des collectivités territoriales peut être tout à fait décisive. Certaines d’entre elles s’étaient impliquées dans le service civil volontaire, d’autres commencent à le faire pour le service civique.

Dans cette optique, je vous propose que nous puissions mettre en œuvre le service civique à Meaux. Il y a de nombreuses dimensions à développer, qui peuvent avoir valeur d’exemplarité. Ainsi, je suis soucieux que le service civique n’exclue pas  les jeunes handicapés. Cela suppose des missions adaptées aux handicaps Il est également nécessaire de développer des projets tournés vers les jeunes ayant le moins de qualification, avec un encadrement adapté. Ce sont des pistes parmi d’autres.

Je suis à votre disposition avec les services de l’Etat concernés par le service civique pour essayer de concrétiser rapidement de tels projets, si vous en étiez d’accord, à l’instar de ce que nous avons amorcé avec d’autres collectivités territoriales.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, Jean-François, en l’expression de mes sentiments distingués.

Martin Hirsh.

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C'est très bien, Ô petit camarade anciennement issu d'Emmaüs, de dénoncer (gentiment) des abus odieux. Mais cette clique, cette mafia, par ta présence tu l'as cautionnée deux années durant.

Alors il ne faut pas venir pleurer maintenant. (Estime toi heureux, le Grand Calife a sonné pour rétablir le calme, et ton salaire - légitime, d'ailleurs.)

Benjamin

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les bisbilles entre les deux voyous de l'UMP

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... nous feraient presque pisser de rire.

Les innombrables fayots** qui se précipitent au "secours" de Sarkozy contre ce vilain Villepin qui dit des horreurs sur le Président auraient-ils oublié l'ex ministre de l'Intérieur qui traitait son Président de "Roi fainéant", et expliquait que "lui, il n'était pas là pour démonter les serrures pendant que la Révolution grondait?" (bref: Chirac était aussi stupide que Louis XVI)

Sans oublier la tendresse de Sarkozy, qui ne voulait que - rien que ça! - pendre son rival à un croc de boucher (traitement réservé par la Gestapo à ceux qui ont tenté d'liminer Hitler: la référence historique n'est pas neutre)

** Lire les louanges acteulles de Copé sur son pire ennemi, ça rendrait n'importe qui énurésique.

 

Pas de Hilton à Oiapoque...

Ou un tissu de conneries comme on a rarement l'occasion d'en lire!

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Il est fréquent que les journalistes "de passage" dans tel ou tel coin perdu se laissent aller à commettre un ramassis "d'approximations" et d'analyses péremptoires... mais ils ont quand même le métier pour que ça fasse vrai. En outre, ils ont reçu la formation qui permet de balancer une sauce plus ou moins crédible (surtout quand ils sont à peu près persuadés que personne n'ira vérifier ce qu'ils décrivent, quand ils se trouvent dans un trou du cul du Monde.

 Le Monde.fr, sans doute faute de contenu fiable fourni par des professionnels, en plus de la litanie des bisbilles entre l'ancienne et la nouvelle équipe (Fottorino / Colombani) dont on n'a rien à battre, nous gratifie de chroniques d'abonnés dont quelques unes sont effectivement de qualité.

Mais quand il prend le risque de balancer une sauce comme celle qui suit, sans la vérifier (on imagine mal une équipe se rendant à Oiapoque, sur le frontière guyano-brésilienne, juste pour cela), nous avons droit à des résultats quelque peu... hallucinants pour qui connaît le contexte (l'auteur de ce billet a vécu sept ans à Saint Georges de l'Oyapock en Guyane française; il se rendait au minimum trois ou quatre fois par semaine à Oiapoque et son dernier passage remonte à moins de six semaines. Il estime donc savoir de quoi il parle)

Chronique d'abonnés

Pas de Hilton à Oiapoque (lien)

par Marie Ansquer  02.11.10

Superbe victoire de Dilma au Brésil

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Avec l'appui d'un Lula certes incroyablement populaire (82% de taux d'approbation), mais contre la quasi totalité des médias, des églises, et contre une campagne tendue lors d'un second tour où les coups bas ont volé en escadrille.

En gros: 56% des exprimés, pour 44% en faveur de Serra.

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