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Première partie en suivant ce lien
Dans le second commentaire que j'ai posté, je posais une question concrète.
Je sais quel était le point de départ des spéculations de Raspail: la soudaineté et l’amplitude du mouvement migratoire : un million d’un seul coup arrive et noie le sud de la France.
A supposer que cela arrive, on fait quoi?
Les marines espagnoles, françaises, italiennes, grecques de même que les aviations de ces pays ont largement de quoi détecter et anéantir cette vague avant qu’elle accoste (excellent entraînement même, ça économiserait sur le prix des manœuvres habituelles).
Alors on leur en donne l’ordre? (en chargeant les armées de fignoler le boulot, des fois que quelques canots accostent): mitraillage sur les plages et “n’oubliez surtout pas les petits” (comme disait Brasillach) car ils sont appelés à devenir grands - mais dans l’attente ils sont attendrissants et feront flancher la volonté populaire.
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Notez qu’en ce moment, en ne luttant pas avec férocité contre les filières de passeurs** qui sont des mafias très organisées qui rapportent énormément d'argent, c’est un peu ce qu’on fait sur le plan de l’élimination (mais en plus “soft”) puisque selon une estimation au doigt mouillé la moitié des canots qui sont partis n’arrivent jamais,
- soit parce que les passagers sont massacrés deux jours après le départ et jetés en mer,
- soit parce qu’ils ont coulé en route (regardez ce qui part de Dakar, et demandez-vous quelles sont les probabilités pour que ça arrive quelques milliers de km plus au nord)
** et on ne le fait pas, à cause de l’imbécile politique des “quotas” qui fait qu’un pauvre type renvoyé au Maroc ou au Sénégal compte autant sur le plan de la comptabilité des affaires résolues que l’arrestation d’un chef de clan qui envoie mille personnes à la mort chaque année - en endettant des centaines de familles pour une éternité.
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Notons aussi la manière très humaniste de Berlusconi de régler en partie le problème, en sous traitant la lutte contre l’immigration clandestine auprès de ce grand démocrate profondément respectueux des droits de l'homme, Khadafi, lequel a reçu quelques milliards de dollars et de beaux joujoux militaires.
Du jour au lendemain, la Lybie, ex base de départ des embarquants est devenue pour eux un site chargé de camps de concentration, mais “c’est pas chez l’occident humaniste alors on ne veut pas savoir” (cachez ce sein que je ne saurais voir…)
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Qui peut croire sérieusement qu’on abandonne son pays, ses racines, son entourage de gaîté de cœur (à de rares exceptions près) et que si l’organisation économique internationale permettait non pas de vivre très confortablement mais tout simplement de survivre avec en plus une relative liberté et des perspectives d’avenir, on ne préférerait pas rester chez soi?
Or qui impose cette organisation économique, si ce n’est les pays riches à savoir pour l'essentiel l’Occident? (ce point sera traité dans un billet à venir)
Imaginons - c’est loin d’être gagné - que la Tunisie trouve une liberté relative et RETROUVE une certaine prospérité: on parie que les flux migratoires en provenance de ce pays diminueront radicalement?
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Ah! Imaginons également maintenant que la question se pose dans l’autre sens. Les pays africains, pour une fois d’accord et en mesure de rétorsion devant la quasi impossibilité d’obtenir un visa pour l’espace Schengen donnent un mois aux Européens présents sur leur sol pour débarrasser le plancher et rentrer chez eux (leurs policiers seront tout aussi qualifiés que les nôtres pour faire monter quelqu’un de force dans un avion, surtout qu’ils sont en général plus… rustiques, on va dire).
Notre diplomatie a été "choquée" quand les Sénégalais ont expulsé une quarantaine de Français en situation irrégulière depuis des années. Deux poids, deux mesures?
Pour faire bonne mesure ils ajouteront tous les “métis culturels” (on va dire pour faire simple: les double nationaux) inassimilables comme chacun sait, et “polluant leur identité nationale”. Rien que pour nous, Français, ça doit représenter 200 à 300.000 personnes minimum à “accueillir”; des gens dont beaucoup se retrouveront sur le tarmac de Roissy, dans un pays dont ils ne connaissent à peu près rien. Qu’est-ce qu’on va rigoler!
Ça ne peut pas se produire, direz vous, parce que “bons noirs y en avoir besoin gentils blancs pour savoir quoi faire”?
Ne vous en faites pas. En un trimestre Chinois, Indiens, et… Libanais (déjà très présents) nous auront remplacés, souvent avec bonheur pour les deux parties.
Benjamin.
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