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par le grand philosophe Jean-Baptiste Botul.
Je sais: le sujet n'est plus vraiment d'actualité.
Mais quand Béhachel recommence à nous broyer les génitoires en disant tout et son contraire à propos de la situation au Proche-Orient, il est bon de faire une piqûre de rappel. (la polémique relative à JB Botul l'a tellement couvert de ridicule qu'il s'est relativement dissimulé; il doit penser qu'il y a prescription et tel un cancrelat qui sort de sous un placard, il revient nous envahir)
Le texte complet, que vous pouvez lire sur la page consacrée à BHL (mais c'est long et peut être indigeste sur un écran) ou mieux, télécharger au format pdf grâce au lien placé en fin de billet, signé par le Grand Philosophe patagon Jean Baptiste Botul, vous éclairera sur le vide sidéral de l'individu BHL, sur ses divers arrangements avec l'honnêteté intellectuelle et sur les méthodes peu reluisantes que lui et sa petite coterie ont employées pour le fabriquer, le soutenir et le défendre - au besoin en tentant de déshonorer l'éventuel contradicteur téméraire.
Pour en savoir plus sur Jean Baptiste Botul (lien Wikipedia) Non, vous n'apprendrez pas en lisant l'article que Béhachel s'est couvert de ridicule en citant au premier degré un canular: la coterie veille et toute tentative visant à informer l'honnête internaute de ce gag est vouée à l'échec... Effacement immédiat! (mais BHL est en guerre permanente contre tous les totalitarismes...)
Il faut plonger dans les archives de BibliObs.com: BHL en flagrant délire pour connaître la genèse du plus beau canular de la décennie.
benjamin
Guy Hocquenghem: Tout chez toi est imaginaire (...) Ton inexistence morale, chevalier du vide, révèle l’inexistence, sous l’armure, des croisés de notre génération blanche. Et cette inexistence est inscrite en tes initiales, BHL. Tu n’as même pas de nom à toi, rien qu’un sigle, comme RATP ou SNCF.
JB Botul lui même nous explique ici pourquoi il est sorti de son silence.
Je possède un indéniable avantage sur ceux-ci et ceux-là : je suis mort en 1947. Je n’ai donc pas à craindre d’éventuelles représailles. Ni des mesures préventives d’intimidation. La calomnie même ne peut me toucher. Et puis, franchement, foi de Botul, je ne serais pas sorti du bois (de sapin n’est ce pas) si ce BHL de malheur n’avait, dans un livre sorti au tout début de l’année, tenu en ce qui me concerne les propos que l’on sait. Il me fallait réagir. Le cocasse de la situation n’échappera à personne. La firme BHL avait été prise une fois de plus la main dans le sac. Mais plus que d’habitude en flagrant délit d’imbécillité. J’ai préféré prendre mon temps pour me renseigner, lire une partie de ce qui avait été écrit sur le sujet, enquêter. Ce qui m'a permis de découvrir ce secret, de polichinelle je dirais. Et puis en écrivant ce libelle j’entendais rendre la monnaie de sa pièce à un faussaire. Et, pour reprendre une formule célèbre en son temps, rendre la honte encore plus honteuse en la livrant à la publicité.
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Les premières lignes...
J’imagine ton étonnement ou ton incrédulité, cher lecteur. Comment, Bernard-Henri Levy n’existerait pas ? Certes, le personnage qui signe livres et articles sous ce nom, qui se répand sur le petit écran, qui voyage de part le vaste monde, qui épouse des actrices, qui correspond par courriel avec un célèbre romancier, et même réalise des films nous est bien connu. S’il se trouvait encore à ce jour une seule personne digne de foi déclarant ne pas connaître Bernard-Henri Levy, il faudrait en conclure : premièrement, elle n’est pas équipée d’un poste de télévision ; secondement, elle n’a jamais mis les pieds dans une salle d’attente de médecin ou de de dentiste, ni même pénétré dans l’échoppe d’un coiffeur (à moins qu’elle ne préfère, dans l’une ou l’autre de ces situations, la lecture de mes ouvrages ou celle des livres de mes confrères, tous genres confondus, à celle des magazines sur papier glacé proposée aux patients et clients) ; troisièmement, elle est sourde ou aveugle, ou bien, plus grave, elle ignore également l’existence d’Arielle Dombasle !
Et puis, ne reconnaît-on pas un grand penseur, un grand écrivain, ou un grand tout court dans sa spécialité, à un détail physique, vestimentaire, ou autre qui, comme diraient certains, fait tellement sens qu’il finit par devenir une sorte de signature. Il y a la barbe du père Hugo, le béret de Mac-Orlan, le strabisme de Sartre, le turban de Beauvoir, la cigarette de Malraux (quoique, par les temps qui courent...), la moustache de Brassens, l’imperméable de Monsieur Hulot, la démarche de Chaplin, la pipe de Simenon (là aussi...), la barbe de trois jours de Gainsbourg, la voix de Mauriac, le chapeau de Mme de Fontenay, l’air abruti à la télévision de Michel Houellebecq, la frange des Beatles, etc., etc., et la chemise blanche décolletée de BHL. Sauf qu’ici - excusez du peu ! - cette fameuse chemise recouvre le buste d’une marionnette (d’un acteur ou d’un prête-nom, si vous préférez).
Téléchargement du fichier complet en format pdf: Jb. Botul prouve l'inexistence de BHL
(jubilatoire!)
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