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Brève sous forme d'un courrier amusant d'un lecteur de Marianne.
Fillon reproche aux socialistes d'avoir fait entrer l'extrême droite au Parlement en 1986 (1).
Mais l'UMP l'a placée à l'Elysée avec le conseiller Patrick Buisson, au gouvernement avec surtout Guéant (il y en a d'autres) et Mariani, au Parlement avec Vannesche, Myard, Ciotti, Copé et une flopée d'autres un peu partout.
Parce qu'il est difficile de trouver propos davantage xénophobes, haine de l'autre, "racisme banalisé" (ah la croisade de Guéant!) aussi violents tenus par le Pen en 1986, que proférés, encouragés, par les précédents cités accompagnés d'autres, tout autant sales types.
Lire Racisme : un verrou a sauté dans le discours politique admis ou admissible (lien) et l'instauration du concept nouveau de "racistes compréhensifs"
benjamin
(1) Par le biais de la proportionnelle. Mais on ne voit pas pourquoi un parti, aussi fétide soit-il et qui rassemble de 10 à 20% des voix selon les étiages n'aurait pas droit à une représentations nationale s'il est légal (dans le cas contraire il faut l'interdire; pas l'ostraciser)
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