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Sur demande de l'Elysée, quelques étudiants juifs pratiquants pourront passer les concours d'entrée à des grandes écoles (Mines, Ponts, Centrale et Supélec) pour partie en dehors des sessions normales d'examen. Des sessions secrètes de nuit ont été prévues, avec un confinement préalable des candidats. Alors que le chef de l'Etat orchestre une campagne de stigmatisation des immigrés d'origine arabe, l'affaire met en évidence que la défense de la laïcité, avancée pour justifier cette politique, n'est qu'un prétexte. (Mediapart)
Tout cela pour respecter le Shabbat. Un Musulman qui demanderait la même faveur parce qu'affaibli par le Ramadan en période de concours aurait-il, de nos jours, une chance d'être exaucé? Quelqu'un peut, les yeux dans les yeux, le soutenir? (notez que pour l'auteur de ce billet, les deux dérogations - l'une avérée, l'autre imaginée - sont inacceptables et de même, on devrait pouvoir passer un concours le jour d'une fête chrétienne si cela est justifié par des raisons de service ou de commodité administrative)
Bous avons bel et bien la preuve que la soi-disant laïcité, pour la droite sarkozienne, n'est que de l'islamophobie pas même déguisée.
A titre de comparaison, on notera avec intérêt que la demande maintes fois réitérée de pouvoir passer des concours à des heures normales dans les DOM, a toujours été refusée par l'Etat au non de l'égalité de tous. De ce fait en Guyane, on commence à composer à 3 heures du matin pour des concours de recrutement de la fonction publique. En toute égalité de traitement, bien sûr: c'est évident que dans ces conditions, on est en bonne forme, parfaitement lucide (je sais de quoi je parle: j'ai raté une admissibilité pour un point sur 80, après avoir concouru dans ces conditions)
benjamin
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