Mais au contraire, resserrer les boulons.
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Il n'y aura jamais eu autant de scandales liés à la tenue des examens que cette année (bravo au pouvoir qui voulait "nous débarrasser de la racaille" soit-dit en passant: voler des points lors d'un examen c'est aussi voler) Un BTS avec des fraudes massives parce qu'organisé en dépit du bon sens, "surveillé" par des intérimaires qui avait l'âge des candidats, sans encadrement; le BAC S avec une épreuve de maths rendue caduque par une "fuite" massive (là encore de l'inédit: la chaîne des sujets était auparavant rigoureusement surveillée et on n'aurait jamais imaginé qu'elle soit rompue, qu'un adolescent accède à l'imprimerie auparavant supervisée par du personnel habilité du service des examens)
Réaction gouvernementale? On annule l'exercice mis en cause!
On pouvait difficilement imaginer pire décision. Parce que les candidats qui avaient eu accès à l'énoncé de cet exercice (portant sur les probabilités) étaient peu nombreux. Examinons le cas de l'immense majorité.
Cet exercice, noté sur quatre points, est traditionnellement "facile": le lycéen aura donc passé du temps dessus pour engranger tout ou partie de ce capital-points... pour rien. Celui qui n'était pas été en mesure de le réussir et a fait l'impasse aura la divine surprise. Quant aux autres, le temps passé sur l'exercice annulé par oukaze ministériel a amputé celui qu'ils pouvaient consacrer aux autres épreuves de la composition.
Les faits sont têtus et Chatel mérite un zéro pointé. Il fallait soit noter cet exercice et faire l'impasse sur les centaines de tricheurs (après tout un examen n'est pas un concours), soit faire repasser l'épreuve de maths.
Il est à se demander si cette cascade de ratés n'est pas préméditée.
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