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Tout fiérot qu'il était, le Harry Potter de l'économie française, d'annoncer que la BCE renflouerait à gogo les banques en difficulté.
Ce faisant il a commis une bourde qu'un étudiant en DEUG d'économie aurait évitée.
1 - Parce que la BCE est une instance indépendante du pouvoir politique, grâce à la veulerie des politiciens qui ont voulu cette forfaiture: la monnaie, instrument de souveraineté s'il en est, échappe au pouvoir démocratique parce que les Teutons l'exigèrent. De ce fait, un ministre éminent de la république se fait taper sur les doigts par le Sieur Trichet, gnôme de la finance sans aucune légitimité . Et le ministre ne peut qu'aller à Canossa.
2 - Parce qu'un ministre qui donne spontanément et sans en tirer de bénéfice personnel - on veut le croire - de précieuses indications aux hyènes de la spéculation, c'est inédit. Le portail de la spéculation à la baisse était donc grande ouvert, le ministre garantissant les renflouements au cas où. Zéro pointé.
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Pécresse maintenant, qui avoue franchement ce que les gens un peu inités avaient déjà compris: "l'adoption de la règle d'or empêchera les aléas politiques". En clair: si cette "réforme" passe, on aura le choix entre une politique ultra-libérale et une politique ultra-libérale.
Pourquoi, dans ces conditions, organiser les élections? A ceux de "l'opposition" (qui s'oppose si peu) qui hésiteraient au nom de l'orthodoxie, on peut citer l'argument Pécresse. Ca va être dur pour eux de s'en sortir sans faire un très grand écart...
benjamin borghésio
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