Malgré les coups qu'elle reçut, comment la trouver sympathique?
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"Si Najat Vallaud-Belkacem s’appelait "Claudine Dupont"… l’actuelle ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement n’en "serait peut-être pas là" ?
"J'ai toujours voulu des ouvriers, des exclus, des jeunes issus de la diversité autour de moi. Najat doit accepter d'être là pour ça", a expliqué Mme Royal, qui avait confié à Mme Vallaud-Belkacem, née au Maroc, un rôle de porte-parole durant sa campagne en 2007 et à la primaire socialiste de 2011. (le point)
Et si Royal s'était appelée Ginette Duboudin, serait-elle où elle est?
On n'ose imaginer le tombereau de réprobations qui se serait abattu - à juste titre - sur un de ces machos dont les saillies égrènent la vie politique, s'il avait osé sortir cela.
Royal ne tweete pas... ça ne l'empêche pas de balancer de sacrées conneries, très venimeuses de surcroît. On jugera (mal, je pense, à l'instar de toute l'équipe gouvernementale) la porte parole du gouvernement sur ses actes; pas sur son patronyme ou pire, ses origines.
Quant à Royal... Vallaud Belkacem ayant été une de ses proches, se trouvant récompensée de cette manière par l'ex candidate à qui elle ne fit aucun tort, sait désormais à quoi s'en tenir. De même que ceux qui imaginent l'espace d'un instant se rapprocher de la grande battue de 2012: missile vachard garanti dans le genre grand n'importe quoi.
Sarkozy avait (brièvement) fait avancer la cause des femmes - issues des minorités visibles de surcroît -, Royal réinvente le concept de bougnoule de service. Le cas est désespéré.
benjamin borghésio
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