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règle numéro 1:
Au Proche Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les
premiers et c'est toujours Israël qui se défend. Cela s'appelle des représailles.
règle numéro 2:
Les Arabes n'ont pas de raison de tuer des civils de l'autre camp. Parce que c'est forcément du terrorisme.
règle numéro 3:
Israël a le droit de tuer les civils arabes. Cela s'appelle de la légitime défense.
règle numéro 4:
Quand Israël tue trop de civils, les puissances occidentales l'appellent à la retenue. Cela s'appelle la réaction de la communauté internationale.
règle numéro 5:
Israël n’envahit et n’occupe pas des secteurs palestiniens, mais assure une présence pour le maintien de la paix.
règle numéro 6:
Israël est une oasis de démocratie et de libertés dans une région de barbares islamistes et sanguinaires.
règle numéro 7:
Les Israéliens ont le droit d'enlever autant de Palestiniens qu'ils
le souhaitent, et de les emprisonner sans inculpation ni jugement. Il
n'y a aucune limite et ils n'ont besoin d'apporter aucune
preuve de la culpabilité des personnes enlevées.
Il suffit juste de dire le mot magique "terroriste".
règle numéro 8:
Quand vous dites "Hamas", il faut toujours rajouter l'expression "soutenu par la Syrie et l'Iran".
règle numéro 9:
Quand vous dites "Israël", Il ne faut surtout pas rajouter après :
"soutenu par les États-Unis, la France et l'Europe", car on pourrait
croire qu'il s'agit d'un conflit déséquilibré.
règle numéro 10:
Ne jamais parler de "territoires occupés", ni de résolutions de
l'ONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de
Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur de
France-Télévisions.
règle numéro 11:
Les Israéliens parlent mieux le français que les Arabes. C'est ce
qui explique qu'on leur donne, ainsi qu'à leurs partisans, aussi souvent
que possible la parole. Ainsi, ils peuvent nous
expliquer les règles précédentes (de 1 à 10).
Cela s'appelle de la neutralité journalistique.
règle numéro 12:
Si vous n'êtes pas d'accord avec ces règles ou si vous trouvez
qu'elles favorisent une partie dans le conflit contre une autre, c'est
que vous êtes un dangereux antisémite.
© d'après un texte anonyme trouvé sur internet en 2006, cité par Bénédicte Desforges (lien)
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Et cela aussi: les champs de Gaza n'ont jamais existé. (lien)
texte de Viktor Dedaj - juillet 2006 - "chaud devant"
Extrait:
Sionistes : ça fait longtemps que vous me gonflez avec votre histoire de
"peuple élu". Que de beaux oripeaux pour camoufler votre racisme.
Sionistes : partout où je vous ai croisés, vous étiez du mauvais
côté de la barrière. Aux côtés de l’Afrique du Sud de l’Apartheid, aux
côtés des armées assassines du Guatemala... Je n’ai aucun
souvenir de vous avoir vus du côté des exclus, des faibles. Pas une
seule fois.
Sionistes : vos gesticulations outrées ne changeront rien au
caractère assassin de cet état d’Israël. Et épargnez moi les discours
sur la "démocratie israélienne". Qu’est-ce que ça peut bien
faire qu’Israël soit une démocratie (ou non), sinon que cela rend
une majorité de ses habitants coupable ? Et de même que je ne juge pas
un homme sur la façon dont il se traite lui-même, mais sur
la façon dont il traite les autres, je ne vais pas applaudir à la
"démocratie" israélienne sans considération pour ses actes.
Alors, Sionistes : je n’en ai rien à faire de vos opérations de
relations publiques, de vos images d’une société "moderne" et d’une
jeunesse "libre" qui se trémousse en bikini sur les plages de
Tel Aviv (par opposition, bien sûr, aux matrones voilées de Gaza qui
hurlent leur désespoir).
Sionistes : vous n’aimez pas que l’on vous rappelle qu’une Assemblée
Générale des Nations Unies a déclaré que votre idéologie était une
forme de racisme.
Sionistes : vous crevez d’envie de me voir prononcer le mot "juif"
et vous donner ainsi l’occasion de grimper aux rideaux. Peine perdue
car, contrairement à vous, je ne suis pas raciste.
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