Le collectif "Sauvons la Dhuis" a donc pris connaissance des nouvelles menaces sévères qui pèsent sur la Dhuis.
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Dhuis : Reprise des hostilités avec Placoplâtre
PLACOPLATRE PERSISTE A DETRUIRE NOTRE CADRE DE VIE
Communiqué officiel du collectif SAUVONS LA DHUIS (lien)
Le collectif "Sauvons la Dhuis" a donc pris connaissance des nouvelles menaces sévères qui pèsent sur la Dhuis.
Villevaudé : Projet de Destruction du Bois de Gratuel.
Ce bois traversé par l’Aqueduc et la promenade de la Dhuis fait parti intégrante du corridor écologique ou trame verte qui relie la Seine Saint-Denis (93) et la Seine et Marne (77).
N’ayant pu devenir propriétaire de la Dhuis grâce aux actions du Collectif et à la force de la mobilisation citoyenne, Placoplâtre a décidé de présenter un projet d’exploitation à ciel ouvert qui viendrait à anéantir la majeure partie du bois en venant buter contre la promenade de la Dhuis.
Élément charnière de la trame verte de l’Est Francilien, le bois de Gratuel parcouru par la Dhuis, sur la commune de Villevaudé, possède un réseau important de mares naturelles abritant un nombre non négligeable d’espèces protégées au niveau national.
Ce projet s’oppose aux normes sanitaires liées au périmètre de protection de la Dhuis. En effet, ce bien d’utilité publique doit posséder des bandes de protection sanitaires de 40 mètres de large de part et d'autre de son emprise.
Exemple de carrière à ciel ouvert.
Manifestation pour la sauvegarde la Dhuis en date du 19 Novembre 2011 avec plus de 900 personnes.
Le collectif "Sauvons la Dhuis" s’oppose donc avec la plus grande fermeté à la destruction du bois de Gratuel. Nous demandons donc que l’exploitation du gypse soit réalisée en cavages afin que l’aqueduc de la Dhuis et les milieux naturels qui l'environnent soient préservées de toute forme de destruction. C'est grâce à ce type d'exploitation, plus respectueuse de l'environnement, que le Bois de Bernouille sur Coubron a pu être sauvegardé.Courtry : Projet de Destruction du Fort de Vaujours.
Cette contamination radiologique a été confirmée en 2001 par la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité) (lien) et par le CEA lui-même qui a reconnu que certains ouvrages contaminés avaient été noyés dans le béton compte tenu de l’impossibilité de les décontaminer.
Mesure de radioactivité à 33 fois la norme prise dans l'enceinte du
fort de Vaujours en Mai 2011 avec un RADEX 1503 certifié par la CRIIRAD.
Dans les entrailles du fort de Vaujours
- Comment Placoplâtre peut elle garantir que les 3 à 4 millions de m3 des terres de découvertes seront correctement traités et décontaminés ?
- Comment Placoplâtre peut elle raisonnablement garantir la non contamination des sols, de l’air et des eaux compte tenu de la multitude des risques et des millions de m3 de terre à traiter ?
- Existe t'il dans un milieu si urbanisé un autre chantier de dépollution de cet ampleur présentant autant de risques radiologiques ?
- Comment Placoplâtre peut elle garantir que les matériaux de construction issus de l’exploitation seront exempts de contamination ?
A la lumière de ces très fortes interrogations, le collectif « Sauvons la Dhuis » émet donc les plus grandes réserves à cet autre projet d’exploitation de carrière à ciel ouvert et souligne son caractère parfaitement périlleux et hasardeux.
Cordialement,
Le collectif SAUVONS LA DHUIS - http://sauvons.dhuis.fr
- Nature Environnement 77
- Villevaudé... Demain
- Les Abbesses de Gagny-Chelles
- Environnement 93
- ADENCA
- Les Amis de Carnetin
- Association de Défense de l'Environnement du Bois Fleuri (ADEBF)
- AJT Rando
- Marne et Gondoire à Vélo
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Je ne me démarque personnellement de ce communiqué qu'à propos du ton alarmiste concernant "la radioactivité du fort de Vaujours"... qui n'est guère supérieure à celle d'une maison de granit bretonne. Cela dit, les pollutions chimiques et par explosifs sont tout à fait recevables et de toute manière, la loi doit être respectée: pas de transfert possible de ce genre de déblais!
Il s'agit pour ce projet de concilier les enjeux industriels incontestables et la préservation du milieu dans un département, la Seine et Marne, où il est attaqué au quotidien. Placoplâtre pourrait fort bien exploiter ce gisement de gypse en mode "souterrain", acceptant pour cela une diminution relative de ses bénéfices qui promettent d'être vertigineux.
Ce sujet a déjà été traité ici et là. (liens)
benjamin borghésio
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