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En prime, l'hymne du salarié qui vota Sarkozy en 2007
Jean Bertola - S'faire enculer (paroles de Georges Brassens...
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En prime, l'hymne du salarié qui vota Sarkozy en 2007
Jean Bertola - S'faire enculer (paroles de Georges Brassens...
Rédigé le lundi 29 août 2011 dans 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (2)
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Une brève pour s'étonner - le mot est faible - des deux poids deux mesures dès lors qu'on parle vélo, ou de toute autre discipline sportive.
Récemment, l'étoile montante de la natation brésilienne, le Sieur Cielo, a été contrôlé positif à un diurétique (produit qui sert habituellement à masquer d'autres substances, mais qui en outre, en modifiant la densité corporelle est très utile en natation: la déhydratataion relative est moins cruciale en milieu aquatique, sur une courte distance en outre, que sur un terrain ou sur une route). Cielo a été immédiatement absous de toute culpabilité par sa fédération et il n'a fallu que quelques heures au Tribunal Arbitral Sportif (TAS) pour confirmer la décision... surprenante, on va dire en n'infligeant qu'un simple "avertissement". Celio a donc pu se qualifier pour la suite des épreuves, sous les sifflets de ses concurrents massés dans la tribune réservée aux sportifs - ce qui lui a tiré des larmes de crocodile.
Cielo
Moins d'un mois auparavant, Alexandre Kolobnev (formation Katusha) contrôlé lui aussi positif à un diurétique a été immédiatement "sorti" du Tour par son équipe (sans même attendre l'examen du second échantillon) et dès que confirmation a été donnée, il fut exclu de cette dernière. En outre le contrat qu'il a signé avec son employeur prévoit l'équivalent du versement par lui même de l'équivalent de cinq ans de son salaire annuel au titre de compensation, face à la perte d'image du sponsor. Il n'est pas douteux que la fédération russe lui infligera le "tarif" habituel, à savoir deux années de suspension.
Deux poids, deux mesures. Le cyclisme est implacable, on ne cesse de le répéter, avec les tricheurs (et c'est fort bien ainsi) mais c'est toujours et encore lui qui est maintenu sur la sellette malgré les contrôles 24h sur 24, 365j sur 365, les passeports biologiques, les contrôles sanguins, toutes choses inconnues dans les autres disciplines.
Et que dire de ce T.A.S qui "juge" dans le sens de la mansuétude en infligeant, en quelques heures, un simple "avertissement" à un athlète de niveau mondial qui triche pendant un championnat du monde et qui, en repoussant sa décision depuis plus d'un an dans la très controversée "affaire Contador" (encore un report!) a pourri l'ambiance de deux Tours successifs? Si les autorités sportives mondiales ont décidé d'éradiquer le cyclisme, de le faire disparaître des calendriers des compétitions, qu'elles le disent: les choses seront claires. Sinon, que la rigueur extrême qui prévaut pour ce sport (dont nous ne nous féliciterons jamais assez) soit étendue aux autres disciplines.
benjamin
Rédigé le vendredi 29 juil 2011 dans 22 - Tour de France 2011, 23 - Les billets de Jsln | Lien permanent | Commentaires (0)
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Un Rouge et Noir vainqueur à Grenoble - Cadel ressucite Stendhal
Aux Champs, le Cav' se met au Vert
Il ne manque que la flamboyance, à ce gars fichtrement sympathique, infiniment cultivé de surcroît, marié à une pianiste virtuose qui se produit entre autres au festival de Salzbourg, dont la fondation en faveur des enfants aborigènes est très active en plus d'être discrète et pas à son service, comme une autre fondation très médiatique fondée à grands sons de trompe par un autre cador récemment retraité. Mais les cuirassés de Reishoffen étaient flamboyants... ils n'ont pas empêché la France de se faire piler par les Prussiens
On va commencer par le succès de Tony Martin,
Grand rouleur s'il en est qui en plus a fait pendant ce Tour plus que le job dans son équipe, en faisant neuf contre la montre dans le rouge à chaque fin d'étape en ligne pour tirer le Cav' sur dix kilomètres et le mettre quasiment sur orbite sous la flamme rouge, là où deux autres gonzes dont Reenshaw entre -500m et -200m parachevaient le travail. Parce qu'il a quand même battu Cadel Evans qui n'est pas manchot en la matière, qui était transcendé par l'enjeu, de même qu'un Contador redevenu très fort et qui lui aussi n'est pas le pire (euphémisme) en ce domaine : on se souvient qu'en 2009, sur un circuit semblable, difficile et en boucle, privé d'oreillette en plus, il avait vaincu tout le monde. Il a aussi battu le favori logique, Spartacus (Cancellara pour les nuls) logiquement grandissime favori surtout qu'il n'a pas spécialement fourni d'effort colossal cette année dans le Tour (serait-il désabusé ?) et que les trois dernières étapes, il les a faites en cyclo pour s'économiser. D'accord, fait de course existant, à l'heure de son départ la chaussée était légèrement plus humide qu'au moment du départ des cadors mais elle n'était pas détrempée : lui eut-il manqué 20 secondes que l'on aurait attribué l'échec à ce facteur, mais là l'écart est trop significatif.
Cadel Evans, un guerrier ?
Je sais que ça va en faire sursauter quelques-uns mais je persiste et je signe. L'année dernière, alors qu'il n'avait plus rien à espérer, il a roulé des heures durant avec un bras cassé, incapable de tirer sur le guidon, souffrant le martyre.
Rédigé le dimanche 24 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (6)
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Les français n'auront gagné qu'une étape cette année... mais c'est la plus belle, l'étape "mythique", celle dont tout le monde rêve.
Pierre Rolland jusque là équipier exemplaire de Voeckler a eu aujourd'hui son bon de sortie, très lucidement accordé par le maillot jaune et le manager, quand il fut avéré que quoiqu'il arrive Thomas n'avait pas les jambes (ce qui est somme toutes normal après la formidable performance réalisée jusque là). Seulement c'est une sacrée responsabilité, d'obtenir un bon de sortie et de laisser son leader, parce que si celui-ci manque au final de très peu ses objectifs et que de son côté on se rate, ça laisse des rancœurs.
Lire la suite "Un Roland mourut à Roncevaux - Un Rolland nait à l'Alpe d'Huez." »
Rédigé le vendredi 22 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (0)
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("Andy torticolis", c'est son surnom dans le peloton parce qu'il ne peut pas rouler cinq secondes sans jeter un œil sur son frangin, puis sur Contador)
Andy Schleck, Le "bon garçon" qui d'habitude "n'a pas la mentalité" est devenu un vrai teigneux, avec la rage voire la haine, et de ce fait comme du fait de certaines circonstances de courses, ça a joué – et bien joué ! – en sa faveur.
Dans l'échappée du matin (groupe de 19 qui s'est effiloché au fur et à mesure des rampes et des difficultés), il y avait des relais de l'équipe Léopard Trek. Certains n'ont pas marché, d'autres ont fonctionné de manière extraordinaire.
Son démarrage dans le col de l'Izoard, déjà, c'était dissuasif. Un coup de pétard, et personne n'a cherché à prendre la roue... il n'est pas certain qu'un gonze qui aurait voulu le faire ne se serait pas pris un méga éclat. Mais ensuite les "experts" (comme les moins avisés, dont je fais partie) pensaient tous que la descente, la vallée, le Lautaret à faible pente mais fort vent contraire, ça l'incinérerait et qu'on le ramasserait avec une balayette et une petite pelle sur le Galibier.
Rédigé le jeudi 21 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (3)
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On les aime bien les Norvégiens, mais là ça commence à faire ! Thor qui gagne deux fois en individuel et une fois dans le Contre la Montre par équipes, qui annexe le maillot jaune une semaine, Boasson Hagen gagne à Lisieux, fait deux hier (derrière Hushovd, justement) et gagne encore aujourd'hui. Heureusement qu'il n'y a que deux Vikings sur 198 engagés au départ... sinon il n'y aurait plus de course ! Il n'y a pas de justice dans cette affaire et nous attendons avec impatience un communiqué d'Eva Joly. Concurrence libre et non faussée!
Edwald Boasson Hagen impérial, qui a fait la bonne échappée (vraiment partie à la pédale, au bout d'1h30 de bagarre), dépose Chavanel dans la dernière montée et une descente époustouflante avant de triompher de façon impériale. Dans l'échappée, le jeune Jonathan Hivert parti derrière Edwald se lance dans une descente époustouflante mais fait en deux minutes un tout droit, puis prend une gamelle avant de refaire un tout droit qui l'expédie dans une cour, 80cm plus bas. Je n'ose imaginer la quantité d'adrénaline qui circule dans les veines après ce genre d'accumulations
Derrière, chez les cadors, le Pistolero remet ça avec deux flingages dans la dernière montée, suivis d'une descente époustouflante au cours de laquelle il a pris tous les risques, accompagné de Sanchez (allié objectif parce qu'il peut aussi prétendre au podium, voire à mieux) Qui a le mieux répondu ? Notre Voeckler, mais dans la descente il a un peu tiré sur la corde et se prend la même sortie que Jonathan, manquant de justesse d'atterrir dans un garage à vélos. Chasse patate fantastique derrière qui lui permet de limiter les dégâts... il n'empêche : encore 27 secondes perdues avant la très grande montagne et je crois que c'est la fin du rêve.
Lire la suite "Etape 17 (Gap-Pinerolo) - Attention, Vikings !" »
Rédigé le mercredi 20 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (3)
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(Pas de fiottes sous la flotte, mais si on fait payer une taxe sécheresse aux coureurs, il y aura la révolution dans le peloton !)
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Quand ça flingue pendant deux heures pour que l'échappée se dessine, ça fait mal à tout le monde et quand tout le monde a mal, les vrais cadors et ceux qui ont le plus la hargne se révèlent. Sélection naturelle.
Devant, guère de suspense parce que le Viking c'est déjà un gros morcif, mais le battre quand il a un équipier (Hesjdal qui ressuscite) ça relève de la mission impossible. Boassen Hagen s'en doutait, qui a essayé mais qui, complètement désabusé, a fait un sprint de... 25m environ. Deux Norvégiens aux deux premières places à Gap, devant une marée de Vikings finauds qui avaient repéré que le parcours correspondait à merveille aux qualités de Thor. Vu le nombre de drapeaux, on se serait cru à Oslo !
Seulement derrière, on attendait un pétard de Philippe Gilbert pour faire sauter le Cav' et lui piquer quelques points. A la place, on a eu une mine anti-char d'Alberto, qui a surpris tout le monde dans le col de Manse pourtant pas terrifiant. Tout le monde sauf... Voeckler qui a quand même fait une boulette : la giclette du Pistolero, c'est à peu près pour personne et donc c'est pas pour lui et s'il a limité les dégâts en ne perdant que peu de temps, il a pris un éclat dû à une erreur tactique. Eclat au moral surtout, je pense. La roue à suivre, d'évidence, c'est celle d'Evans qui monte dans le genre diesel sans répondre aux pétards. Pas flamboyant mais d'une efficacité implacable.
Lire la suite "Etape 16, Deux Norvégiens en tête - Contador place une mine." »
Rédigé le mardi 19 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (29)
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de l'affaire Contador en particulier.
Si on s'en réfère à ce Tour, les faits sont têtus. Moyenne "moyenne" par rapport aux dernières années. Des gars à plus de deux heures aux 2/3 de la course et ça, ce n'est pas tous les ans. Hushovd a certes passé l'Aubisque (UNE montée), ce que peuvent faire de bons routiers dont la pointe de vitesse est émoussée (Cavendish fera peut être des trucs pareils dans huit ans) mais il a couru a minima les jours précédents, et a terminé dans le dernier gruppetto le lendemain. Idem pour Roy, naze les deux jours qui ont suivi son échappée. Les "bons sans plus" qui commencent à se refaire une petite cerise se sont économisés par la force des choses (souvent pour cause de blessure : Chavanel) et sont à une heure de Voeckler.
Plus de "super aérien" qui écrase tout le monde (encore que l'écrasement ait été toujours très relatif : depuis des décennies, le dernier ne met que 103% environ du temps mis par le premier pour terminer la Grande Boucle. Pas de Merckx qui partait dans le Tourmalet, faisait l'Aubisque entièrement seul, puis 70km de vallée pour finir avec 10 mn d'avance à Mourenx ville Nouvelle. Alors j'en déduis que sans entrer chez les bisounours (des tricheurs, il y en aura toujours) ce relatif nivellement est rassurant. L'EPO est détectée comme les hormones de synthèse, l'EPO CERA aussi de même que les transfusions – et même, en y mettant le paquet, les autotransfusions (réalisées avec le propre sang du coureur pris dans l'inter saison). Les coureurs professionnels sont contrôlés 365j/365, et être pris par la patrouille ça coûté très cher : deux ans de suspension plus une année de salaire et restitution de tous les gains sur la période incriminée. AUCUN sport ne lutte aussi vigoureusement et les résultats semblent venir. Ils sont enfin dix ou douze, au départ, à pouvoir espérer gagner (ce qui paradoxalement fait froncer le nez de ceux qui râlaient quand il n'y avait pas de suspense)
Rédigé le lundi 18 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (2)
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Pas envie de forcer mon (immense) talent, pour décrire l'indescriptible tant cette étape a été ennuyeuse, nonobstant le fabuleux numéro de poursuiteur de l'unique survivant de l'échappée du matin, Terpstrat qui pouvait compter sur une seule chose, toujours possible : un gigantesque gadin collectif dans les deux derniers kilomètres. Beau démarrage de Philippe Gilbert qui ne visait pas la gagne mais la désorganisation complète du train HTC, sans qui le Cav' est assez mal... en principe. D'autres auraient alors marqué, privant le Rosbif de ses 45 points.
Lire la suite "Étape 15 : Limoux – Montpellier. Carré d'as pour le Cav'" »
Rédigé le dimanche 17 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (0)
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Je ne peux pas cacher ma satisfaction, ayant parié 60 euros à deux contre un que Voeckler garderait le maillot aujourd'hui. Preuve que moi, j'y croyais même si ce n'était pas partagé... Et il a fait mieux que le conserver de justesse, puisqu'il a accompagné les tout grands tout au long de la montée finale, assez terrifiante (elle doit dépasser en horreur l'Alpe d'Huez, je pense, pour un non grimpeur)
Un grand bravo d'abord à Sandy Casar non pas pour avoir "montré le maillot" : on n'en a rien à battre, des maillots montrés ; à mon avis, dès qu'il eut connaissance de l'écart avec les cadors en bas de l'ascension finale – 2mn – il fallait se relever, finir en cyclo, pour garder des forces pour une bonne opportunité (cela vaut pour Chavanel qui redevient Mimosa.
Mais bravo pour le marron qu'il a balancé dans une montée intermédiaire à un de ces tarés qui courent à côté des coureurs... et Casar n'a pas fait semblant : le débile est resté sonné sur le coup, avec son slip de gros beauf, son marcel et son drapeau à la con, et a laissé passer les autres coureurs avec une tronche d'abruti dans les vaps. L'abruti qu'il doit être dans l'existence.
Rédigé le samedi 16 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (9)
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Le vélo pour les nuls - Pourquoi ne se refait-on pas la cerise dans les descentes ?
(le sujet annoncé plus tôt correspond parfaitement à l'étape du jour)
D'abord, à cause du temps qu'on y passe. Imaginez une pente à 10% de 20 km de longueur. Les cadors, en tête, vont demeurer environ une heure à 100% de leurs capacités, en veillant à ne pas se mettre dans le rouge (là c'est le naufrage absolu): si la fréquence cardiaque maximale est de 190, par exemple, pas question de passer à 192, même un bref moment.
Supposons une descente sur l'autre versant, à peu près équivalente en longueur. Effectuée à 80 km/h de moyenne, on la réalise en 15mn. Une heure d'effort total suivi d'un quart d'heure de dégringolade, le compte n'y est pas.
En outre on arrive en général au sommet du col avec moins de lucidité, tant on a fourni d'efforts. De ce fait il faut entamer la prise de risque (maximale) avec un cerveau en partie privé d'oxygène et de glucose, et très souvent les premiers lacets comptent lourdement : prenez en un ou deux "à l'envers" (la trajectoire idéale non obtenue), faites vous une frayeur avec un blocage de roues ou un tout-droit même partiel et l'adrénaline empêche le cœur de retrouver un rythme normal.
Il y a aussi le problème de la température corporelle à gérer : même par temps clément, une montée du Tourmalet, par effet joule, vous transforme en chaudière et la descente combinée avec le vent glacial dû à la vitesse plus la rupture (très relative) dans la débauche d'efforts physiques vous "refroidit" en une fraction de secondes et cela nuit à l'élimination régulière des toxines. De ce fait, lors de la montée suivante les jambes font très mal.
Ajoutons les problèmes de morphologie : un Cancellara (Spartacus), un Cavendish, un Hushovd, pèsent 10 à 15kg de plus qu'un grimpeur et sont souvent, par formation, mieux habilités à prendre la bonne trajectoire soit parce que comme rouleurs ils y sont accoutumés, soit parce que comme sprinteurs ils sont naturellement kamikazes. C'est aussi ce qui explique que le gruppetto qui a monté "au train" derrière les cadors, en 20 mn de plus, se rapproche souvent d'eux dans des proportions significatives dans les descentes : ils ne se sont pas livrés à fond, eux.
Enfin, le cerveau très sollicité est lui aussi grand consommateur de glucose et d'oxygène, et qu'on pige qu'il l'est au maximum quand on tutoie ravins et parois rocheuses à des pointes qui peuvent atteindre 120 km/h sur des bécanes qui pèsent 7kg - et vous pigerez pourquoi des coureurs en arrivent à redouter bien plus les descentes que les ascensions... Un di Gregorio descend comme une tortue unijambiste et quand il a une bonne journée, les secondes qu'il grignote dans la grimpette sont neuf fois sur dix perdues dans la descente qui suit...
Les descendeurs d'hier et d'aujourd'hui: Nencini, Gimondi, (les Italiens ont une réputation solide), Anquetil capable de se surpasser quand il le fallait, Aimar, Merckx, Hinault, Salvodelli.
De nos jours, le Viking et Spartacus semblent dominer dans ce secteur de course. Et aujourd'hui, Hushovd a sans doute réalisé la plus belle descente de sa vie.
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L'étape du jour (13ème) Jérémy n'est pas prophète à Lourdes... il n'y eut pas de miracle.
Il faudra qu'on m'explique la "tactique" de David Moncoutié, 36 ans aux prunes quand même donc en principe avec un peu d'expérience, si elle est autre que de nuire à un autre Français d'une équipe concurrente, sans aucun espoir pour lui d'en tirer quoi que ce soit. Je serais Marc Madiot, le boss des FDJ, je dirais à mes gars : "plus aucun bon de sortie pour les COFIDIS (équipe de Mocutié), vous vous mettez à la planche et vous revenez sur toute échappée dans laquelle il y en a un, vous faites savoir au peloton que ce sera votre attitude ; bref, vous les 'blacklistez !'"
Rédigé le vendredi 15 juil 2011 dans 02 - Politique, 16 - Eloge de la connerie., 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (4)
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Voeckler et Rolland passent la ligne... Mission accomplie!
J'avoue qu'il y a plein de choses que je n'ai pas comprises au cours de cette étape. M'est avis qu'il faut monter une équipe avec Makhno manageur général, Benjamin directeur sportif et le Chat au staff médical, pour penser à la place de certains coureurs.
Pourquoi el Pistolero n'a pas placé de mine ? Facile : parce qu'il ne pouvait pas et à mon (humble) avis il doit être follement heureux de ne pas avoir concédé deux ou trois minutes. Mais faut qu'on m'explique pourquoi les frères Schleck ont mis à ce point leur équipe à la planche dans le Tourmalet et la montée finale, en les essorant tous (Spartacus a lâché plus tôt que d'habitude – m'est avis qu'il ne sent pas l'ambiance et qu'il se ménage pour gagner son Contre la Montre et Voigt a fait un numéro splendide, mais à 40 ans on ne récidive pas ça jour après jour). Pourquoi donc, si c'est juste pour lâcher deux mini banderilles qui plus est hyper téléphonées ?
- T'y vas frérot ?
- Non toi d'abord !
- Si vas-y, je te suis ! Et patati et patata...
Lire la suite "Etape 12 – Cugnaux – Luz-Ardiden. C'est jaune et ça le demeure. " »
Rédigé le jeudi 14 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (1)
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En Vert et contre tous.
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Une étape en ligne sur le Tour, c'est simple. Une échappée roule, se fait reprendre juste à la limite et à la fin Cavendish gagne. Même quand l'échappée est constituée de bons rouleurs qui ne font pas que montrer le maillot. Parce que même si c'est rare, des fois ça marche et aujourd'hui, cette échappée aurait pu réussir.
Cette fois il y a eu deux surprises : l'échappée du matin constituée de formidables rouleurs a épuisé les HTC qui ont perdu leur fameux train d'autant plus que les autres équipes de sprinteurs naturellement handicapées par la supériorité d'HTC et du Cav' ont abandonné leur masochisme habituel et les ont à peu près laissé se dépatouiller... Il ne restait plus que deux gonzes pour emmener le Cav' mais ça n'a pas suffi... Impérial il n'a laissé aucune chance à Greipel et aux autres.
Lire la suite "Tour 2011 - Etape 11 : Blaye les Mines-Lavaux. Cav' se met au vert... " »
Rédigé le mercredi 13 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (0)
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Philippe Gilbert et Thomas Voeckler placent une mine** à Carmaux
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** (©jaja) Pour les nuls : placer une mine, c'est lancer un démarrage fulgurant
Classique échappée du matin qui n'avait aucune chance, mais Marcato (le combatif du jour), a fait le job en prenant presque tous les points du grimpeur pour protéger le héros d'avant-hier, Hoogerland (qui a fini dans les temps déguisé en momie, avec ses 33 points de suture et ses innombrables pansements. Seul a manqué le point de la dernière côte que Voeckler s'est adjugé : il pense au maillot de grimpeur, ou il voulait juste remplir la tirelire de l'équipe ?
Mais alors ce départ en contre initié sur la fin de l'étape par le petit Gallopin, suivi entre autres par Voeckler (maillot jaune) et Gilbert, (maillot vert)... Excusez du peu ! On a même cru que ça avait une (petite) chance d'aller au bout, surtout quand Philippe Gilbert, à l'arrache, a relancé à fond les gamelles pour un effort pas tout à fait inutile. Parce que les HTC ont dû se mettre à la planche pour ramener le Cav' – qui du coup a été émoussé – et s'est retrouvé privé de sa rampe de lancement habituelle. Et dans ces conditions Greipel, le sprinteur d'OMEGA (l'équipe de Philippe Gilbert) a conclu victorieusement. Quand on connaît la haine qui sépare le Cav' et Greipel, on imagine l'état de ce dernier... M'est avis que demain il fera le maximum pour réparer l'affront.
Un truc que je n'ai pas pigé. Dans la poursuite, Evans a fait rouler ses équipiers à fond derrière... Gilbert et Voeckler. De quoi avait-il peur ? Les BMC sont certes costauds, ils l'ont prouvé, mais ils laissent une débauche d'énergie assez incompréhensible. Parce que ni Gilbert ni Voeckler n'ont la moindre chance de représenter un danger au général.
Hoogerland a reçu une ovation monstre lors de son passage sur le podium. Rarement aussi méritée. Flecha, très dignement, a refusé hier son prix de la combativité désigné ex aequo suite à la gamelle assassine d'avant-hier.
Les jambes d'Hoogerland au départ. Une mention spéciale "grokhon" à Reuters qui a publié une photo attentatoire à la dignité humaine, prise juste après son accident quand son cuissard s'est retrouvé déchiqueté par les barbelés. Photo achetée par l'Equipe (autre mention)
Les autres grohkonneries du jour.
Rédigé le mardi 12 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (2)
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Tentons de disséquer cette affaire que beaucoup évoquent sans la connaître, en instruisant à charge et à décharge et pas sur le mode accusatoire.
Les faits.
Contador a été contrôlé positif au clenbutérol, une substance anabolisante souvent d'usage vétérinaire, utilisée pour augmenter la masse musculaire, lors du Tour 2010. Le dosage était infime (le laboratoire a parlé de "traces"), mais pour le moment la loi est la loi : il n'y a pas de seuil, et dès lors qu'une substance prohibée est détectée le coureur devrait être automatiquement sanctionné.
Défense de Contador : Il nie s'être dopé intentionnellement, et attribue cette présence à une entrecôte mangée lors de la collation de récupération après l'étape du Tourmalet qui lui aurait été ramenée d'Espagne, pays dans lequel on administre (illégalement) assez souvent cette substance au bétail.
Éléments à charge.
Lire la suite "Tour 2011 - L'affaire Contador, toujours en suspens." »
Rédigé le mardi 12 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (1)
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Pour parler du dopage, et de l'affaire Contador (demain).
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le dopage, puisqu'il faut bien en parler.
En espérant que la file de commentaires nous épargnera les réflexes pavloviens, les truismes habituels qui font taper sur le cyclisme – et que sur le cyclisme comme si les autres sports de haut niveau étaient épargnés par le phénomène (défense de rire, quand on parle du football par exemple)
Un peu d'histoire.
Les épreuves cyclistes d'antan étant titanesques ("les forçats de la route" - Albert Londres), l'habitude de "prendre des tisanes" (légale) a commencé très tôt. Ça allait de l'alcool fort à la cocaïne en passant par des cocktails composés en partie de strychnine (!!) avant que les coureurs – comme bien d'autres sportifs - ne passent aux amphétamines : ce sont les frères Pélissier qui ont détaillé leurs "recettes obligées" à Londres qui en a fait un livre culte.
Les amphétamines ne donnent pas de forces. Elles diminuent la douleur, réduisent les sensations de fatigue, de faim, de soif, permettent de repousser les limites - parfois tellement qu'on en meurt. Toutes ces sensations sont des signaux d'alarme que dame nature a prévus pour nous avertir.
C'est en 1966 qu'on a commencé à les traquer, avec des tests urinaires considérés comme dégradants (Anquetil disait que "coureur cycliste, c'était le seul métier qui impose de montrer son sexe pour avoir le droit de le pratiquer") : le prélèvement se fait devant un médecin qui s'assure qu'on ne remplit pas l'éprouvette avec du pipi venu d'ailleurs (c'est arrivé : un tricheur a ainsi appris qu'il était… enceinte après avoir substitué l'urine de sa femme à la sienne).
La vraie prise de conscience a eu lieu en 1967, avec la mort de Simpson sur le Ventoux. L'Anglais, chargé comme une mule et qui avait plus que dépassé ses limites fut en plus très mal soigné ; le médecin de l'époque, connu depuis deux décennies fut remplacé après ce triste épisode. Il y a toujours des progrès à faire en termes de soins : on a vu hier comment on déplaçait un coureur dont le bassin était fracturé...
Lire la suite "Le Tour - Profitons de la journée de repos..." »
Rédigé le lundi 11 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (2)
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Une chute "conne" tout d'abord, une contadorade (© makhno) qui met l'Alberto au sol. On croit que ce n'est rien ce genre de gamelle, mais quand on se ramasse direct sur le fessier ça fait mal là où on s'assoit ensuite, ça nuit au bon fonctionnement des muscles, et ça se répercute sèchement tout le long de la colonne vertébrale. Enfin, ça rend nerveux pour la suite. A noter que l'Ibère étant au sol, l'écart entre les échappés et le peloton a diminué d'un coup de 50 secondes... Certes ses "collègues" ne se sont pas mis à la planche, mais ils ne lui ont pas spécialement fait de cadeau.
Ce "fait de course" a été vite oublié suite à l'énorme gamelle qui a suivi... Route sinueuse, virages particulièrement traitres (du genre "qui se referme", nous en reparlerons), chaussée humide par ci, sèche par là. On ne ne saura jamais comment c'est arrivé, mais trente gars se ramassent lourdement et deux cadors ne repartiront pas : le grand Vino qui ne refera sans doute plus jamais de compétition (la retraite était prévue en fin de saison) avec un fémur et un bassin pulvérisés (il est héliporté vers la Pitié Salpêtrière), Van den Broeke remis en selle, qui a fait cinq kilomètres dans le cirage avant de s'arrêter : clavicule en miette et traumatisme crânien. Le peloton se retrouve secoué, dans l'attente des infos et les échappés prennent le large, avec une avance qui monte de 3 à 7mn. Fait de course, certes, mais c'est aussi ça la course.
Ensuite, j'avoue ne rien avoir compris aux tergiversations des uns et des autres : qu'est ce que ça va donner quand ils n'auront pas d'oreillettes ! Pourquoi rouler, si on ne le fait pas à fond ? Les OMEGA de Gilbert se sont épuisés à mener un train soutenu, mais pas suffisant pour revenir sur Voeckler : ils maintenaient juste l'écart. Les GARMIN de Hushovd ont pris le relais après, mais trop tard pour inquiéter un Voeckler qui, intelligemment, après une erreur initiale, a cessé de courir après tous les lièvres, le maillot à pois, le paletot, l'étape et n'a fait que le jaune, quasiment en Contre la Montre. Au sprint intermédiaire, Gilbert engrange naturellement pas mal de points, le Cav' et Rojas étant à la ramasse dans les attardés. Hushovd ne devait plus du tout avoir sa tête, parce qu'il est passé sur la ligne derrière deux de ses équipiers, perdant ainsi de précieux points qu'il aurait pu engranger sans sprinter, en leur demandant juste de mettre la flèche sur 50 mètres. On s'acheminait donc vers un scénario logique... Voeckler aurait le paletot, Hoogerland le maillot à pois et Flecha, Sanchez et Casar se friteraient pour la gagne du jour.
C'était compter sans une voiture de France Télévision qui a dépassé l'échappée lancée à 60 km/h en jouant aux quilles, percutant Flecha sur le côté. L'Ibère envoie Hoogerland valser à la même vitesse dans les barbelés, tape dans la roue de Voeckler qui l'a échappé belle et se ramasse lui-même sur la chaussée, manquant de très peu de finir sous la voiture du directeur de course (la chaussée eut été mouillée à cet endroit que c'était le cas). Je veux croire que le conducteur sera déclaré à jamais indésirable sur le Tour sans pour autant pointer à Pôle Emploi, mais c'est un euphémisme que de dire qu'il y a des choses qui ne sont pas convenables.
Arrivée en côte : un Voeckler pourtant cramé tente sa chance mais se fait passer par un Sanchez qui n'avait pas donné un coup de pédale, Casar, carbonisé, ne pouvant que finir à l'agonie à 13 secondes. mais l'essentiel est fait : il prend le maillot !
Rarement, je crois, journée de repos n'aura été espérée et attendue par tant de monde.
Lire la suite "Étape 9, Issoire-Saint-Flour - Jeu de quilles dans le Cantal." »
Rédigé le dimanche 10 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (5)
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Un parmi les premiers qui dégainent... finit par gagner.
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Et un festival de guerriers. Si le camarade Makhno fait la fine bouche sur ce qu'on a vu aujourd'hui, je l'envoie compter les bouleaux à la Kolyma !
C'est le Portugais de Movistar, Alberto Rui Costa qui a gagné, le premier d'une échappée arrivant au bout. Flingage terrible des survivants de ce groupe de neuf, dont un authentique guerrier, Van Garderen, un Yankee dont on parlera dans les années à venir, je suis prêt à le parier. Prix de la combativité largement mérité, même si c'est une maigre consolation. (photo à gauche)
Et quel numéro de Vino, quel guerrier, quel tentative ! Malheureusement il a calé sous la flamme, ne parvenant pas à revenir sur Rui Costa et absorbé sur la fin par un peloton dynamité par les cadors (Contador a cherché, Evans a riposté, l'infâme Cunego qui suce les roues sans jamais bosser ou faire bosser ses mecs tente de tirer les marrons du feu, les Schleck s'accrochent mais pas réellement convaincants...). Ce n'est pas encore ce jour – s'il doit y en avoir un – que Vino portera le maillot jaune...
Et l'Hénaurme Hushovd, qui parvient à rester dans le peloton de tête, et donc à garder son paletot jaune ! On savait que c'est le meilleur grimpeur parmi les sprinteurs, mais quand même à ce point... finir dans la même seconde qu'un Evans attaquant un jour de montagne !
Gilbert, bon puncheur exploite à merveille ses qualités, qui ramasse un maximum de points qui lui permettent de récupérer le maillot vert (je l'ai dit dès le début : pour ce paletot, c'est mon favori avec Hushovd, parce que dès que ça monte un peu, Cav' ou Petacci sont à peu près comme des fers à repasser rouillés et ils auront peu d'occasions de marquer)
Lire la suite "Brandade à Super-Besse, grâce à Rui Costa." »
Rédigé le samedi 09 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (1)
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Je l'avais pressenti hier... Mécontents du transfert qui les obligea à se coucher à point d'heure, les coureurs ont envoyé un message subliminal à la direction du Tour, en arrivant avec plus d'une heure de retard par rapport à la moyenne la plus pessimiste, malgré un emballement final fulgurant.
Le train de l'équipe du Cav' fut une merveille de limpidité, de clarté et de... puissance. Ils ont embrayé à – 30 km, et personne ne les a dépassés, ne larguant le Cav' qu'exactement quand il a voulu, où il a voulu, à 200 mètres de la ligne. Cinq Français dans les dix... il y a le talent quand on se bat avec des cadors de cette pointure (Gilbert, Pettaci, Rojas, Hushovd, Cav', j'en oublie), il manque encore la réussite. Feuillu fait néanmoins quatre.
Rédigé le vendredi 08 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (0)
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Mais un superbe "Voeckler qui marche à l'eau claire" , qui flingue jour après jour.
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Quel bel état d'esprit, dès la ligne franchie après une tentative qui avait à peu près une chance sur cent de réussir, ce démarrage dans la dernière rampe à fond les gamelles ! "Ouais, on ramasse de l'eau, mais on en ramasse toute l'année, et souvent beaucoup plus froide, c'est le métier... Oui d'accord les chutes, mais c'est le métier... oui j'attaque à chaque fois que je peux dans le final, mais on râlait quand les organisateurs ne mettent pas de bosses dans le final, ils le font alors on ne va pas les décourager... Ca m'est arrivé de terminer le Tour avec quelques regrets de ne pas avoir tout tenté, ça ne sera pas le cas cette année même si je sais que peut être que ça ne passera pas... "
Lire la suite "Etape 6 – Dinan-Lisieux doublé norvégien... (Hagen, Hushovd)" »
Rédigé le jeudi 07 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (5)
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Dont certaines qui auraient pu être dramatiques et qui ont de toute manière des conséquences sérieuses. Brajkovic interdit de reprise pour cause de désorientation majeure à la suite d'un traumatisme crânien (on imagine, si le casque n'était pas obligatoire...). Boonen qui souffre de la même chose, mais qui, "à l'arrache" et ne voyant pas à plus de dix mètres devant lui tant il est sonné, fait 60 km de galère et parvient à finir dans les délais... Mais dans quel état grands dieux ! Chavanel salement esquinté au poignet, Sorensen avec le genou ruisselant de sang, etc. Sûr que le vélo n'est pas un sport de fiottes, comme aurait dit Geminiani quand il "stimulait" maître Jacques lorsque – c'était rare – ce dernier avait un coup de moins bien au moral). A noter que Contador a aussi chuté sans gravité, mais qu'à ce moment précis les Leopard Trek des Schleck se sont mis à la planche. Si Andy est à nouveau "victime" d'un saut de chaîne, il ne devra pas demander une cellule de soutien psychologique : Contador a versé des arrhes.
Lire la suite "Etape 5 - Ramassis de gamelles, arrivée à Cav' Fréhel." »
Rédigé le mercredi 06 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (9)
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Cadel Evans s'est raté de peu pour le maillot jaune (ça ne doit pas trop le gêner, parce qu'un paletot ça se défend et il n'a pas de forces à faire gaspiller à son équipe à ce moment de la course : il roule pour la gagne finale), mais il a résisté à Contador, à qui il n'a manqué que quelques centimètres pour enlever l'étape (n'aurait-il pas levé le bras un peu tôt que peut être que...), Vino ne pouvant remonter non plus. De ce fait Cadel Evans devient le favori n°2 au moins, quasiment sur le même rang que Contador (cela dit, il peut tout se passer sur la Grande Boucle qui se gagne tous les jours, mais qu'on peut perdre en vingt minutes).
El pistolero a quand même, comme je l'avais prévu (je tiens à le rappeler^^ !), lâché un missile pas tant pour écraser les autres que pour délivrer un message et a piqué 8 secondes à Andy Schleck qui décidément n'a pas l'air très en forme si on en juge par son Tour de Suisse et son CLM par équipes fait dans les roues de Spartacus.
Hushovd a craqué au pied du Mur de Bretagne, et s'est surpassé pour recoller. Il sauve son maillot à l'arraché en finissant dans le même temps qu'Evans. Gilbert le super favori pas tout à fait au niveau attendu... La première course qu'il dispute depuis avril en annonçant la couleur, et qu'il perd... en faisant quand même cinq. Le voyou Cavendish pas du tout présent de la journée.
Lire la suite " Champagne pour Evans, mais Contador a les crocs !" »
Rédigé le mardi 05 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (9)
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Fanfare pour Farrar !* - Couillu, le Feuillu !
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(* et on dira que je n'aime pas les Yankees!)
(Romain Feuillu, à gauche sur la photo)
A propos de Romain Feuillu... Dommage qu'il n'y ait pas cru à 100%, parce que se faufiler dans un sprint massif sans se faire emmener comme un seigneur du sprint (Farrar bénéficiait, excusez du peu, du viking Hushovd pour le déposer à -200 mètres quand Romain a dû se dépatouiller en donnant un coup de frein à cet endroit pour contourner Rojas qui l'avait coincé et faire deux...) Chapeau Monsieur ! Il y avait des lustres qu'on n'avait pas vu un Français à un tel niveau, mêlé aux super-cadors de la spécialité des sprints massifs.
Le yankee Tyler Farrar gagne à l'issue d'un sprint limpide – et cela le jour de "l'Independance Day" Bravissimo ! Rien à dire. Belle victoire d'un type sympa, élégant, accessible.
Sinon, paysages vendéens puis bretons de rêve entre Vendée et Bretagne (Olonnes sur Mer et Redon) merveilleusement commentés par un Paulo la Science toujours aussi impérial.
Il paraît qu'il eut droit à des appréciations flatteuses sur un char de la Marche des Fiertés, la "Gay pride". S'il reçoit des lettres énamourées de ce côté-là en plus des centaines de déclarations enflammées des mamies scotchées devant leur télé rien que pour lui, sa culture et sa belle voie chaude, il ne va plus pouvoir assurer.
Avec cette renommée, ce charisme, s'il ne concourt pas aux primaires du parti socialiste c'est sans doute parce qu'il est gaulliste tendance canal historique. Bocages splendides, églises, abbatiales, châteaux, puis patrimoine industriel avec les chantiers navals de Saint Nazaire, du génie civil avec le viaduc de Saint-Nazaire, tout y passa.
Sinon, pour revenir à la fin de course, je ne pige pas. Le coup de bordure avant et sur le viaduc était "téléphoné" et 60 coureurs s'y sont pourtant laissé prendre. Et les pros qui ont fait le job, qui avaient creusé le trou, firent preuve d'une infinie mansuétude (le geste du capitaine de route des HTC fut visible : on "calme le jeu") ce qui a permis à (presque) tout le monde de rentrer.
Rédigé le lundi 04 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (13)
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Partie de manivelles sur tourniquet.
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Tout d'abord un coup de chapeau aux organisateurs qui ont goupillé un circuit idéal, difficile, technique mais sans danger (rien à voir avec certaines années ou le CLM par équipes s'apparentait à un jeu de quilles, certaines quilles finissant à l'hôpital). On se demande seulement pourquoi ils ont "calé" un écart de sept minutes entre deux départs, pour un trajet de seulement 23 km. L'avantage néanmoins ets qu'on a pu apercevoir toutes les équipes à la télévision. Intéressant pour les aficionados, mais sans doute fastidieux pour le téléspectateur lambda.
Un coup de chapeau à Spartacus qui a tiré pratiquement à lui tout seul l'équipe Léopard Trek, permettant aux Schleck de reprendre du terrain à Contador pratiquement sans donner un coup de pédale : Frank est resté derrière, Andy a sauté quasiment tous ses relais. Je prends un gros risque là, mais ils ne me convainquent pas, les deux lascars du Grand Duché. Ils ont beaucoup communiqué sur les stages en soufflerie accomplis cet hiver aux USA... on ne voit pas tellement le résultat. Cela plus leur début de saison, ça fait que je ne les sens pas vraiment pour cette année.
Lire la suite "Étape 2, circuit des Essarts, Contre la Montre par équipes." »
Rédigé le dimanche 03 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (2)
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La tête et la fête pour Gilbert, Evans et d'autres ont fait sa fête à Contador.
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L'étape est dédiée à Van de Walle, équipier de Philippe Gilbert qui s'est ramassé un énorme gadin en début d'étape (sans casque il serait dans le coma et il doit avoir les cervicales sacrément douloureuses). Revenu en tête il a tiré un bout de pratiquement 100 km derrière l'échappée du matin afin d'assumer la responsabilité de l'équipe grandement favorite pour l'étape du jour en chassant derrière l'échappée du matin avant de se relever et de terminer loin derrière le peloton. Le temps de boire deux bidons, de répondre courtoisement à une interview, et il a rejoint l'hôpital pour passer une radio du thorax. Marqué de partout, cuissard et maillot en lambeaux, entaillé à l'épaule, les côtes douloureuses, il souriait néanmoins face à la caméra : son "boss" avait gagné.
Les nombreuses chutes "connes" c'est la "tradition" lors de tous les débuts de Tour. Un gros peloton, de très nombreuses voitures et moto, des spectateurs souvent inconscients ou indisciplinés, et les incidents se multiplient. Là, van de Walle avait lâché le guidon d'une main pour indiquer un terre plein de séparation à ses collègues, derrière lui. C'est un ralentisseur peu visible qui l'a mis à terre, sans aucun geste de parade possible.
Lire la suite "Tour 2011 - Etape 1: Passage du Gois - Mont des Alouettes." »
Rédigé le samedi 02 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (0)
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Pour le premier jour, pas de portrait d'Ancien, mais une figure du Tour !
C'est le seul, à posséder la pleine légitimité pour courir à côté des coureurs du Tour (ce qui est parfaitement imbécile et très dangereux), parce qu'il ne le fait qu'à distance respectable et sur des endroits soigneusement repérés. Quand il y a le moindre risque, il se contente de sauter sur le bord comme... un démon.
C'est un Teuton fichtrement sympathique, connu de toute la caravane et qui ne rate aucune étape grâce au camping car qu'il a bricolé dans une vieille camionnette, pleine de divers costumes de démons.
J'ai nommé Didi le Diable, el Diablo, Didi Senft de son vrai nom. En rouge et noir, vous le verrez tous les jours avec son trident, sa corne et son rire de stentor sur un bord de route et si ça ne flingue pas trop à ce moment, nombreux sont les coureurs qui lui font un signe amical ou qui, par dérision, se signent devant lui. Il se dit que quelques-uns, tordus de rire sur leur bécane, lui ont lancé de l'ail pour conjurer le mauvais sort !
Ce retraité septuagénaire est également un bricoleur de génie qui a inventé 109 types de vélo dont certains parfaitement improbables. A ce titre, il figure dans le Guinness des Records.
En France, en Belgique, aux Pays-Bas, en l'Italie, on l'adore. Il n'y a que chez les pisse-froids suisses qu'il a eu des ennuis avec la police en 2006, quand il a peint son trident sur la route du Tour de la Confédération (car el Diablo ne suit pas que la Grande Boucle) : il fut condamné par la police locale à effacer ces traces sur le goudron après avoir payé une amende, faute de quoi il était mis en cabane !
Pendant le Giro 2007, alors que le Diable courait à côté de coureurs échappés, le mexicain Julio Alberto Perez Cuapio, lui a pris son trident pour feindre de le planter dans le dos de Piepoli, provoquant l'hilarité générale.
Didi, on le voit sur les grands Tours, mais aussi aux Jeux Olympiques (Atlanta, 1996 ; Sydney, 2000) ainsi qu’à la Coupe du Monde 1994 de football (USA) alors que sa retraite est modeste. Il se dit qu'il bénéficie de quelques discrets mécènes.
D'accord, ce n'est pas intello. Cela peut sembler ridicule, même. Mais le monde a besoin d'une part de dinguerie sympathique, et ce genre de personnage est d'utilité publique. Sans lui, le Tour ne serait plus tout à fait ce qu'il est, tout comme la caravane sans les saucissons Cochonou ("fournisseurs officiels du Tour de France"... on imagine Contador et Schleck s'affronter sur le Galibier en dégustant un saucisson-cornichons, avec, pourquoi pas une petite côte!) ne serait plus la caravane... Il fait rire de nombreux spectateurs, coureurs et accompagnateurs. Il en fait sourire une infinité. Que les autres se contentent de l'indifférence au lieu de persifler... à qui fait-il du mal ?
benjamin - doc. sportvox.fr pour une grande part.
Cette chronique est partagée avec le site d'A(c)Tu, qui a une plus large audience que ce modeste blog, où l'essentiel de la discussion se poursuivra
Rédigé le samedi 02 juil 2011 dans 21 - vélolatrie & autre fadaises sportives., 22 - Tour de France 2011 | Lien permanent | Commentaires (1)
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