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Ayant "pérégriné" dans les rues de Belém (je le fais depuis plus de vingt ans et chaque fois, je découvre une pépite), j'ai repéré ce texte affiché devant l'église dont il est question (ce n'est pas la cathédrale mais l'église Nossa Senhora das Mercês, bâtie par l'architecte italien Landi en 1640), texte dont l'auteur serait Jules Verne.
Belém : um Porto Imaginado
Emfim, à esquerda, apareceu Santa Maria de Belém de Pará, a "cidade" como se dizia no país, com pitorescas fileiras de casas brancos de vários andares, os conventos enterrados sob os palmeiros, os campanários da catédral de Nossa Senhora das Mercês, as flotihlas de briques e navíos de três mastros que a ligaram comùercialmente ao Vehlo Mundo.
O Coração dos passageiros da jangada batia forte. Emfim chegaram ao termino da viagem que acreditam não poder concluir (…) Podiam esperar ver alguma dia a capital do Pará?
No dia 15 de Outubro, quatro meses e meio depois de deixar a fazenda em Iquitos, Belém apareceu rependinamente na curva
Na margem podia-se ver quase toda a população de Belém que se apertava na sua roupa de festa. Na superficia do rio, as embarcações cheias de convivados se mantem proxima a enorme jangada e as aguas do Amazonas literalmente desapareciam sob essa frota até a margem esquerda do rio…
Qu'on peut traduire approximativement ainsi:
Bethléem: Un port Imaginé par des étrangers...
Enfin, à gauche, est apparu Santa Maria de Belém do Pará, la «ville» comme on l'appelait dans le pays, avec des rangées de maisons pittoresques de plusieurs étages blancs, Les palmiers ombrageant des couvnets, sous les flèches de la cathédrale Notre-Dame de la Miséricorde, les innombrables bricks et trois-mâts qui commercent avec le Vieux-Monde.
Le Coeur des passagers de la jangada battait à tout rompre. Enfin, ils étaient arrivés à la fin d'un voyage interminable (...) Ils désespéraient de voir un jour la capitale du Para!
Le 15 Octobre, quatre mois et demi après avoir quitté l'exploitation d'Iquitos, Beléem est apparu dans le dernier méandre...
Sur la rive on distinguait quasiment toute le peuple de Beléem, en habits de fête. Le fleuve était couvert de bateaux pleins d'invités, de même que les énormes docks flottants, et les eaux de l'Amazone disparaissaient littéralement disparu sous cette armada, sur le bord gauche de la rivière ...
Mon problème, c'est que je croyais connaître mon Jules Verne sur le bout des doigts, et je n'ai aucune, mais absolument aucune idée du roman dans lequel il évoque la fin d'une descente de l'Amazone.
C'est à ce sujet que je souhaiterais des informations, dont je vous remercie par anticipation.
A noter des erreurs flagrantes commises par l'auteur dont on sait qu'il travaillait essentiellement sur notes.
Il confond une église somme toutes assez modeste avec la cathédrale.
Il voit des palmiers partout, or Belém est par excellence la cité des manguiers (cidade dos mangueiros)
Belém est sur la rive droite de l'Amazone... plus exactement de la baie de Guajara.
Les façades des maisons ne sont pas blanches mais couvertes d'azulejos (carreaux) très colorés.
Ce ne sont pas des couvents qui sont autour de l'église... C'est la douane, là où par négligence, les Brésiliens ont laissé passer des milliers de graines d'hévéa - ce qui causa leur perte.
Ce ne sont pas des jangadas qui voguent sur l'Amazone, mais des lanchas (on trouve les jangadas dans le Nordeste)
Enfin s'il y a des docks à Belém (fièvre du caoutchouc), ils ne sont pas flottants comme à Manaus où l'étiage peut varier de 12 à 14 mètres entre la saison sèche et la saison des pluies.
benjamin borghésio
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